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La détection précoce, un enjeu majeur

Le diagnostic précoce est une étape importante pour augmenter les chances de guérison de tous les types de cancer. Une rencontre a été organisée à Fès pour sensibiliser le public à cette nécessité.

La détection précoce, un enjeu majeur
Au Maroc, les principaux facteurs de risque sont le tabagisme, la surcharge pondérale et l’obésité, la consommation insuffisante de fruits et légumes, le manque d’activité physique, la consommation d’alcool, les infections et la pollution de l’air.

L’Association Chifae pour la prévention et la recherche sur le cancer et le Centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès (CHU) ont organisé, mercredi dernier à Fès, une rencontre de sensibilisation pour la détection précoce du cancer. Cet événement a été marqué par la présence notamment des présidents de la région de Fès-Boulemane, et de la commune urbaine de Fès, respectivement, Mohand Laenser, et Idriss Azami El Idrissi, des élus et des associations locales ainsi que d’un parterre de professeurs et médecins spécialistes qui ont fait savoir que la détection du cancer à une phase précoce de son développement augmente considérablement les chances de réussite du traitement. «La détection précoce du cancer au Maroc est un enjeu majeur impliquant notamment les pouvoirs publics, le secteur privé ainsi que les associations œuvrant dans le secteur médical», ont indiqué les intervenants. Et d’ajouter : «La détection précoce repose sur le dépistage, mais aussi sur l’éducation des patients détectables grâce à des tests simples à travers notamment les diagnostics précoces et les progrès thérapeutiques permettant de guérir plus de cancers».

Les participants à cette rencontre ont également attiré l’attention sur les efforts déployés par le Royaume qui a réussi à s’inscrire dans l’élan international et s’est mobilisé pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un Plan national de prévention et de contrôle du cancer (PNPCC) conformément à la stratégie mondiale, et ce sous l’impulsion de Son Altesse Royale La Princesse Lalla Salma, présidente de l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC) et aAmbassadrice de bonne volonté de l’Organisation mondiale de la santé. Lors de cette rencontre, Nawfal Mellas, responsable du service d'oncologie au CHU Hassan II-Fès et président de l’association «Chifae», a souligné qu’il était possible de réduire d’environ un tiers la charge du cancer par la détection précoce et le traitement des cas au début de la maladie, phase où le traitement est le plus efficace.

«Ceci peut se réaliser en informant la population sur les signes précoces du cancer et en organisant des programmes de dépistage pour les personnes à risque, afin de détecter la maladie avant même l’apparition des premiers signes. Au Maroc, les principaux facteurs de risque sont le tabagisme, la surcharge pondérale et l’obésité, la consommation insuffisante de fruits et légumes, le manque d’activité physique, la consommation d’alcool, les infections et la pollution de l’air», a-t-il dit, ajoutant que le cancer du sein est le premier cancer chez la femme dans la région de Fès avec plus de 500 nouveaux cas avec une fréquence de 32%, alors que le cancer du col utérin est le deuxième avec une fréquence de 13%.

Chez l’homme, le cancer du poumon est le premier avec plus de 200 nouveaux cas diagnostiqués et une fréquence de 20%. Quant au cancer de la prostate, il est le deuxième chez l'homme avec une fréquence de 11%. 

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