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La méthode de S.M. le Roi consacrée par la communauté internationale

La méthode Royale a permis aux provinces du Sud d’accéder à un niveau de développement économique que «beaucoup d’autres régions du monde envieraient»

La méthode de S.M. le Roi consacrée par la communauté internationale
Le Maroc a fait des provinces du Sud un modèle de développement durable, à la faveur d'une approche originale et novatrice en matière de développement global intégré. Ph : MAP

Les efforts de développement «constant» et «sans précédent» que le Maroc déploie dans les provinces du Sud, depuis leur récupération et qui se sont intensifiés depuis l'accession de Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Trône, ont été consacrés par la communauté des Nations qui y voit le succès de la méthode Royale, initiatrice de progrès et prospérité dans un cadre démocratique inclusif favorisant la participation citoyenne et la promotion des droits de l'Homme.

Cette méthode Royale, qui est le fruit d'une analyse objective des besoins et aspirations des populations du Sahara, a permis aux provinces du Sud d'accéder à un niveau de développement économique que «beaucoup d'autres régions du monde envieraient», note Henri-Louis Védié, Docteur d'Etat es Sciences économiques et professeur d'économie au Groupe HEC Paris.

Le Maroc a fait des provinces du Sud un modèle de développement durable, à la faveur d'une approche originale et novatrice en matière de développement global intégré, affirmait cet économiste français, dernièrement à New York, à l'occasion de la parution de la version anglaise de son ouvrage «Emergence et développement global : une volonté plus forte que les crises».

Sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi, le Royaume, note-t-il, «a fait un effort considérable en matière d'investissements publics dans les provinces du Sud», en faisant observer que cette dynamique vertueuse et proactive a été d'ailleurs relevée par le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité.

Ban Ki-moon avait, en effet, souligné que la région continue de bénéficier d'«investissements publics considérables», notamment en matière d'infrastructures routières et portuaires.

Le mérite pour le Maroc est «d'autant plus grand», fait observer Henri-Louis Védié, qu'il a fallu «tout construire, tout inventer pour arriver à bout des aléas environnementaux propres aux provinces du Sud, tels que la chaleur, le vent et le désert».

«On mesurera d'autant plus le chemin parcouru si l'on se rappelle de l'état de ces provinces au lendemain de la Marche verte. Ni eau, ni électricité, ni infrastructures de communication : tout était à faire», tient-il à rappeler.

Le Maroc, grâce aux perspectives visionnaires de S.M. le Roi Mohammed VI, a su se diriger avec détermination vers un modèle original et novateur en matière de développement global, reposant sur le développement humain, à travers l'INDH, et les énergies renouvelables». Un modèle qui, dit-il, associe toutes les forces vives du Maroc à l'effort national pour consolider le statut de pays émergent et les provinces du Sud en sont une «parfaite illustration».

Comme en témoigne les projets structurants et de grande envergure lancés par Sa Majesté le Roi lors de sa visite dans les provinces du Sud, le Maroc a réussi à réunir les conditions d'un développement durable dans cette partie du Royaume en relevant un double défi à travers l'accès à l'eau et l'électricité, la mise en place de moyens de communication diversifiés et performants et d'infrastructures routières et ensuite à travers la mise en valeur de l'industrie de pêche et des ressources halieutiques.

Dans une déclaration à la MAP, Peter Pham, directeur de l'Africa Center, relevant de l'influent think tank Atlantic Council, note que «ce nouveau modèle de développement reflète le leadership éclairé du Souverain, confère à la proposition marocaine d'autonomie dans les provinces du Sud une plus grande crédibilité, et se veut l'amorce d'une phase très avancée du processus de réformes et de développement tous azimuts que connaît cette région du Royaume».

Le professeur Yonah Alexander, membre éminent du think tank américain Potomac Institute, a, dans le même contexte, insisté sur le fait que le nouveau modèle de développement régional des provinces du Sud s'inscrit «dans le sillage d'un agenda de réformes structurelles initiées, à tous les niveaux, par le Souverain depuis Son accession au Trône», ajoutant que «cette démarche proactive constitue un modèle de développement à suivre par les autres pays de la région».

Pour sa part, le Leadership Council for Human Rights (LCHR), l'une des plus importantes ONG US des droits de l'Homme, souligne que le nouveau modèle de développement économique et social des provinces du Sud vise, sous l'impulsion d'une démarche royale inclusive et participative, la mise en place d'un système économique régional intégré ouvert aux différentes composantes de la société civile et aux institutions représentatives.

Sa présidente, Kathryn Porter Cameron, déclare avoir «pu constater lors d'une récente visite au Maroc le développement remarquable que connaissent les provinces du Sud aux plans social et économique».

Plusieurs spécialistes US de la région font observer que si l'entreprise coloniale fut une grande injustice de l'histoire imposée aux nations et peuples de l'Afrique, à la fin du 19è siècle et au début du 20e, la Marche Verte a été quant à elle, un exemple unique de la volonté extraordinaire de toute une nation de se défaire d'une occupation inique, pas uniquement à travers des moyens pacifiques forts de droits historiques irréfragables, mais aussi en s'engageant, sous le leadership de Sa Majesté le Roi, dans la promotion de la bonne gouvernance et du développement qui sont la fondation même de la légitimité politique et de la paix et de la sécurité à long terme.

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