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La société civile fait entendre sa voix à Marrakech

ONG, associations, universités, collectivités locales, centres de recherche, organisations publiques, entreprises… Tous parlent le même langage : mettre un terme au dérèglement climatique. En témoigne leur participation massive à la 22e Conférence des Parties à la Convention-Cadre des Nations unies pour les changements climatiques. Au total, 280 réseaux internationaux et nationaux de la société civile sont représentés en Zone verte de la COP de Marrakech.

La société civile fait entendre sa voix à Marrakech
La deuxième édition du Sommet des élus locaux et régionaux pour le climat à Marrakech a constitué un autre événement marquant les travaux de la COP 22. Ph.Saouri

L’apport des ONG dans la lutte contre le changement climatique est aujourd'hui considérablement avéré. Réunis dans la Zone verte de la COP 22, tous les acteurs non étatiques concernés entendent faire de la justice climatique un enjeu de taille à travers diverses activités promouvant le partage de connaissances, d’expériences et de bonnes pratiques et la consolidation ou le lancement d’initiatives d’actions en faveur du climat. Citons, à titre d'exemple, les espaces «Société civile» et «Innovation et solutions». Des espaces qui visent à sensibiliser les participants – citoyens, professionnels et décideurs – aux questions climatiques et aux mesures d'atténuation tout en mettant à leur disposition des initiatives innovantes, des concepts ainsi que des projets visant à assurer le développement durable. Intervenant lors d'une conférence de presse organisée en marge de la COP 22, Driss El Yazami, chef du pôle «Société civile» du comité de pilotage de la COP 22 et président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), a affirmé le rôle important que jouent les réseaux internationaux et nationaux pour faire avancer l’action climatique. Selon le chef du pôle «Société civile», ces derniers se positionnant comme une force de proposition pour les Parties.

M. El Yazami a profité de l’occasion pour souligner l’importante représentation des femmes à la COP 22, précisant qu’un «grand nombre de coopératives de femmes marocaines et africaines sont représentées en Zone verte». L’une des nouveautés de la COP : l’intégration de la culture en tant que vecteur de sensibilisation autour des questions environnementales. La culture est un accélérateur de prise de conscience comme souligné par M. El Yazami. À cet effet, tout au long de la COP 22, de nombreux événements culturels, expositions, concerts et autres manifestations portant sur la lutte contre le changement climatique et le respect de l’environnement sont organisés à Bab Ighli, ainsi que dans de nombreux endroits de la ville de Marrakech.

Le «Financement de la mutation durable des territoires» au cœur des discussions
La deuxième édition du Sommet des élus locaux et régionaux pour le climat à Marrakech a constitué un autre événement marquant. Son objectif est de mettre en lumière les différents aspects de l’action climatique des régions et territoires, et le rôle que peut jouer la société civile dans son amplification.
Organisée le 14 novembre sur le thème le «Financement de la mutation durable des territoires», cette rencontre a été marquée par le message adressé par Driss El Yazami aux participants au nom du président de la COP 22, Salaheddine Mezouar. Il a, à cette occasion, rappelé la place importante des villes et territoires dans la lutte contre le changement climatique, précisant que «la dynamique internationale a placé la résilience des villes et collectivités locales au centre de la discussion». Par ailleurs, M. El Yazami a tenu à réaffirmer le soutien du Président de la COP 22 «pour porter la voix des élus locaux et régionaux aux négociations de la COP 22». Notons que le sommet s’est conclu par la publication de la Feuille de route de Marrakech pour l’Action des villes et régions du monde pour le climat.

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