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Lancé en novembre 2015, le modèle de développement est sur les bons rails

Le Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud, lancé par S.M. le Roi en novembre 2015, est en phase d’implémentation. S’il a bénéficié d'une enveloppe budgétaire de 77 milliards de dirhams pour les dix prochaines années, le projet de loi des Finances 2017 consacre une enveloppe d’investissement de 4,011 milliards de DH pour les trois régions du Sud.

Lancé en novembre 2015, le modèle  de développement est sur les bons rails
7 novembre 2015 : S.M. le Roi préside à Laâyoune la cérémonie de lancement du nouveau modèle de développement des provinces du Sud.

L’année dernière, le 6 novembre, à l’occasion des festivités de la Marche verte, S.M. le Roi Mohammed VI avait lancé, à Laayoune, l'ambitieux «Nouveau Modèle de développement des provinces du Sud» (NMDPS). Ce chantier prévoit la réalisation de 200 projets dans les trois régions sud du Royaume avec une enveloppe de 77 milliards de dirhams pour les dix prochaines années (2016-2025). Ce qui devrait permettre la mise sur pied de huit programmes visant la création d'un environnement de vie digne pour les habitants.

Il s'agit de la mise sur pied d'un moteur de développement, l'accompagnement du secteur productif, le développement humain, la promotion de la culture hassanie, la mise des régions au service de la démocratie, un financement innovant, une gestion durable des ressources naturelles et de l'environnement et le renforcement de la connexion territoriale ainsi que l'aménagement numérique... La mise en application des huit plans composant le NMDPS devra passer par 25 chantiers. De nombreuses actions qui devront générer, au bout de dix ans, quelque 120.000 nouveaux emplois (réduisant ainsi à 2% le taux de chômage) et permettre de doubler le PIB des régions du Sud. Dans le cadre de l’implémentation de ces chantiers, le projet de loi de Finances 2017 consacre, pour les trois régions qui regroupent les provinces du Sud, une enveloppe d’investissement de l’ordre de 4,011 milliards de DH. Il s’agit de 1,925 milliards de DH pour la région de Laayoun Sakia El Hamra. Cela concernera le développement de centrales de production d’électricité d’origine solaire (2,03 milliards de DH), des infrastructures de la pêche maritime et le réseau commercial (23,5 millions de DH), le renforcement des capacités de production minière et chimique… Une enveloppe de l’ordre de 508 millions de DH est programmée pour la région de Dakhla-Oued Eddahab. Cela concerne le développement du réseau routier et l’amélioration de la connectivité, la satisfaction de la demande régionale en électricité, la production du logement social et la lutte contre l’habitat insalubre (38 millions de DH). La région de Guelmim-Oued Noun bénéficie, elle, d’une enveloppe d’investissement global de l’ordre de 1,578 milliards de DH. Ce qui va concourir, comme pour la région de Dakhla-Oued Eddahab, au développement du réseau routier et l’amélioration de la connectivité, la satisfaction de la demande nationale de l’électricité, la production du logement social et la lutte contre l’habitat insalubre (1,132 milliards de DH).

Il faut le rappeler, des efforts ont été consentis pour permettre aux régions de contribuer de manière efficace et équilibrée au développement économique et social de la population. Des mesures portant sur la mise en place de mécanismes financiers au profit des régions ont déjà été adoptées dans la loi de Finances 2016. Ce qui avait permis l’augmentation progressive des parts des impôts dédiés aux régions (2% de l’IS et de l’IR, dans la perspective d’atteindre 5%) et l’allocation de 2 milliards de DH comme crédits supplémentaires du budget général de l’État. Entre également dans ce sens la création du Fonds de mise à niveau sociale et du fonds de solidarité interrégionale.

Le projet de loi de Finances 2017 prévoit des efforts supplémentaires pour la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée. Il s’agit de la mise en place d’un plan stratégique de transfert progressif des ressources et des compétences vers les provinces du Sud, tout en assurant les mécanismes nécessaires d’accompagnement financiers et humains, et en préservant l’équilibre économique et financier. Ces efforts tablent aussi sur l’accélération de la mise en œuvre de la déconcentration administrative qui permettra à terme d’assurer l’adéquation et l’efficacité des interventions de l’État et des collectivités territoriales et de contribuer à la consolidation de la dynamisation de l’émergence des pôles régionaux. Cela est pensé dans la perspective d'en faire une locomotive de développement économique et d’insertion sociale.

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