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Le Maroc, la France et la Principauté de Monaco scellent un partenariat

Un partenariat lie désormais le Maroc, la France et la Principauté de Monaco pour assurer une meilleure protection de la mer Méditerranée contre les aléas des changements climatiques. Cette coopération a vu le jour à Washington où s'est tenue la troisième Conférence internationale sur les océans.

Le Maroc, la France et la Principauté de Monaco  scellent un partenariat

C'est sur le thème «Notre océan, notre avenir» que s'est tenue, les 15 et 16 septembre à Washington, la troisième Conférence internationale sur les océans initiée en 2014 par le secrétaire d’État américain John Kerry. Les deux éditions ont donné lieu à des partenariats de quatre milliards de dollars et des engagements de protéger près de six millions de kilomètres carrés d'océan. Le Maroc, représenté par la ministre de l'Environnement, Hakima El Haïti, également envoyée spéciale pour la mobilisation de la COP 22, la France et la Principauté de Monaco ont scellé un partenariat pour assurer une meilleure protection de la mer Méditerranée face aux aléas des changements climatiques. «Il s’agit aujourd’hui du lancement du partenariat pour la Méditerranée» qui s’assigne pour objectif d’intégrer les programmes de protection du pourtour méditerranéen, a souligné El Haïti, citée par la MAP.
Ségolène Royal, Présidente de la COP 21 et ministre française de l'Environnement, a indiqué que ce partenariat va renforcer la lutte contre les pollutions d’origine plastique et chimique, l’objectif étant de trouver «les règles de développement durable» et de protéger «ce berceau de la Méditerranée qui relie l’Europe et l’Afrique». Ce partenariat vient à point nommé, la Méditerranée, qui abrite entre 4 et 18% des espèces marines connues réparties sur une surface couvrant moins de 1% des océans, étant une mer semi-fermée exposée à une forte pollution, essentiellement due aux activités économiques.

En janvier 2016, le Fonds mondial pour la nature (WWF) publiait son rapport annuel avec un titre évocateur : «La Méditerranée à la croisée des chemins : le Far West ou le développement soutenable» qui met en cause le transport maritime, le tourisme, la surpêche et même l'exploitation d’hydrocarbures. Sur ce dernier secteur, Pascal Canfin, directeur général du WWF-France souligne que «Le développement du nombre de contrats d'hydrocarbure offshore est très rapide. Près de 40% de la Méditerranée sont potentiellement ouverts à l’exploration d’hydrocarbures. C’est énorme, surtout lorsque l’on connaît les risques sismiques de la région», indique-t-il.
Au Maroc, la Banque mondiale estime à 589 millions de DH le manque à gagner annuel en raison de la dégradation du littoral. 

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