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Le ministère de la Santé réunit la commission nationale de pharmacovigilance

Le Valproate de sodium (ou Dépakine) ne cesse de faire parler de lui, tant au Maroc qu’à l’étranger. Les derniers rapports internationaux affirment en effet que ce médicament, utilisé pour traiter l’épilepsie et les troubles bipolaires peut, pendant une grossesse, augmenter les risques de malformations congénitales et les risques de trouble neuro-développemental chez l'enfant à naître.

Le ministère de la Santé réunit la commission nationale de pharmacovigilance
Ces médicaments sont considérés comme une référence et sont essentiels dans la prise en charge des convulsions et de certains troubles bipolaires.

Soucieux de la santé et de la sécurité des citoyens et dans le cadre de l'activation de la stratégie nationale pour la vigilance vis-à-vis des produits pharmaceutiques, le ministère de la Santé a réuni, mardi dernier, la commission nationale de pharmacovigilance afin de se pencher sur cette problématique et discuter des bénéfices-risques des médicaments contenant du valproate de sodium.

Les membres de la commission considèrent en effet que ces médicaments sont considérés comme une référence et sont essentiels dans la prise en charge des convulsions et de certains troubles bipolaires. En France, le directeur général de l'Agence nationale de la sécurité du médicament le décrivait même comme «un médicament majeur qu'on ne peut pas contre-indiquer». Le ministère de la Santé marocain rappelait à ce sujet il y a quelques semaines que ce médicament était «administré dans tous les pays du monde et a, à l’instar de tous les autres médicaments, des effets indésirables démontrés dans la notice». La priorité est donc désormais de réduire ces risques et plus particulièrement pour les femmes.

Dans ce sens, les participants recommandent de prendre une série de mesures qui doivent être respectées tant par les professionnels de la santé que par les patients, à savoir ne pas prescrire de médicaments contenant la substance «valproate de sodium» aux femmes en âge de procréer, sauf en cas d’échec de toutes les autres alternatives thérapeutiques. Auquel cas, il faudrait conditionner le recours au valproate à une contraception efficace. Pour les femmes sous valproate qui souhaitent envisager une grossesse, elles ne doivent pas arrêter brutalement leur traitement. Il faut qu’elles informent leur médecin traitant dans l’objectif d’opter pour un médicament alternatif. Enfin, le ministère de la Santé a tenu à préciser qu’une campagne d’information des professionnels de la santé et des femmes concernées par cette problématique serait prochainement organisée.

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