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«Le retour du Maroc à l’organisation de l’Union africaine est un bon pas», a estimé le ministre camerounais du travail et de la protection social, Grégoire Owona. Dans une déclaration accordée à notre confrère «Al Maghribia», le responsable camerounais souligne qu’il s’agit là d’une nouvelle occasion pour développer la coopération avec le Royaume. Présidant le festival cinématographique «Écrans Noirs» organisé à Yaoundé, le responsable a affirmé que son pays ne cesse d’œuvrer pour la promotion de la coopération avec le Maroc. «Plusieurs grandes entreprises marocaines opèrent actuellement au Cameroun», a affirmé M. Owona. Citant, entre autres, Royal Air Maroc et les banques marocaines, le responsable camerounais a souligné que le festival est fier de sa collaboration avec RAM qui opère en tant que transporteur officiel de l’évènement. «Il faut une convergence des efforts pour plus de coopération entre les deux pays et dans tous les secteurs», a estimé le responsable.
Pour sa part, l’ambassadeur du Burkina Faso au Cameroun et ex-représentant permanent de l’Organisation mondiale de la francophonie auprès des Nations unies, son Excellence Philippe Sawadogo, s’est dit heureux du retour du Maroc à l’Organisation de l’Union africaine. Dans une déclaration à «Al Maghribia», le responsable a affirmé que «le nombre d’amis du Maroc au sein de l’Union est important». Jugeant que ce premier pas sera suivi d’autres, aussi importants, le diplomate a réaffirmé le soutien de son pays à l’action du Maroc. «Ce premier pas est le début d’un ensemble d’actions stratégiques pour l’avenir du continent africain», a-t-il souligné. Poursuivant sa déclaration, le diplomate a assuré que les peuples africains ont salué ce retour du Royaume pour occuper le siège qui lui revient de droit. «Le Maroc et le Burkina partagent plusieurs points de vue en dehors de l’Union. Aujourd’hui, il est temps qu’on collabore, tous ensemble, avec une dimension diplomatique unifiée, car je suis convaincu que l’avenir de l’Afrique sera dessiné par les membres fondateurs de l’Union», a-t-il poursuivi.
