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Le complexe Mohammed V est fermé pour réaménagement, depuis le début du mois de janvier. L’opération de remise à niveau devrait à terme permettre de réaménager le stade au cœur de Casablanca. Une situation qui ne fait cependant pas l’unanimité. C’est le cas notamment dans les deux clubs de la capitale économique, qui ont reçu un niet de la part de la société Casa Events & Animation, chargée de la supervision des travaux. Dans un courrier adressé en début de semaine aux deux clubs, il est signifié à ces derniers qu’ils ne pourraient recevoir leurs adversaires en championnat et en Ligue des champions avant la fin des travaux et que par conséquent ils doivent chercher une autre enceinte pour accueillir leurs adversaires.
Devant cette impasse, les deux clubs viennent d’adresser une lettre au président de le FRMF dans laquelle ils dénoncent cette décision qui va à l’encontre des intérêts des deux représentants du football casablancais. Les deux équipes soulignent leur désir de faire bonne figure en championnat et surtout en Ligue des champions où les Rouges affrontent l’AS Douanes de Niamey. Les comités des deux clubs, tout en soulignant qu’ils n’ont pas réussi à trouver un terrain pour jouer, précisent que si le complexe n’est pas ouvert ils seront dans l’obligation de suspendre leur participation au championnat et à la Ligue des champions. Une situation inextricable qui mettrait en péril le déroulement même du championnat, puisque le Wydad en est le leader. Pire encore, si les Rouges persistent à vouloir boycotter la Ligue des champions, la CAF se montrerait intransigeante. Les dirigeants des deux clubs casablancais ont entamé une course contre la montre afin de trouver un terrain avant le 12 février, date de la reprise du championnat et du démarrage du tour préliminaire de la Ligue des champions. Le grand stade de Marrakech, réservé par le KACM pour son match en Coupe de la confédération, sera également mobilisé par l’OCK, engagé également en Ligue des champions. Les Verts et les Rouges sont actuellement à la recherche d’un stade. La probabilité de jouer à Tanger ou à Agadir engendrerait toute une série de nouveaux défis, tant au niveau organisationnel que sécuritaire.
