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Le rôle des institutions discuté lors du Climate Finance Forum 2016

Les institutions financières ont un important rôle à jouer dans le développement durable. Leurs actions peuvent être des signaux forts incitant les autres acteurs économiques à intégrer la variable environnementale dans leurs stratégies.

Le rôle des institutions discuté lors du Climate Finance Forum 2016
Le Climate Finance Forum 2016 s’est tenu samedi à Casablanca. Ph. Seddik

Partager les dernières tendances et expériences dans le financement des actions en faveur du climat. Tel était l’objectif du «Climate Finance Forum, the factory of climate solutions», qui s’est tenu samedi à Casablanca. L‘édition de cette année s’est focalisée sur les problèmes d’implémentation du financement destiné à réduire les émissions de carbone dans les pays émergents engagés dans la COP 21. Les outils pratiques, méthodes et approches nécessaires à l’implémentation de l’Accord de Paris, annoncé lors de la COP 21, ont également été étudiés.
Le Forum s’est par ailleurs intéressé à l’importance des acteurs financiers locaux et régionaux engagés, dans les pays émergents y compris l’Afrique, dans la promotion du financement dédié au climat. En effet, les institutions financières, publiques et privées, ont un rôle à jouer dans le financement des engagements climatiques pris par les pays émergents dans le cadre de la COP 21. Faut-il rappeler que le défi est de lever 100 milliards de dollars par
an pour faire face au dérèglement climatique.

C’est dans ce contexte que le groupe CDG, coorganisateur de l’événement, a pris le devant en prenant un certain nombre d’engagements. Parmi eux, «prendre en compte et intégrer les enjeux climatiques dans l’ensemble des orientations stratégiques de la CDG et de ses filiales», a annoncé Abdellatif Zaghnoun, directeur général du groupe. «Nous les avons d’ailleurs déjà pris en compte dans une de nos stratégies que nous dévoilerons au cours du premier trimestre 2017», a révélé Zaghnoun. Autre engagement du groupe, la réduction de l’empreinte carbone des projets du groupe. «Dans ce cadre, nous rendrons publique l’empreinte carbone de notre immobilier tertiaire et touristique vers la fin de 2017», a promis Zaghnoun. Une preuve, selon le patron du groupe, que «développement durable et prospérité économique ne sont pas antinomiques».

Des engagements similaires pris par d’autres institutions financières pourraient être un signal fort aux acteurs économiques pour les encourager à intégrer davantage les défis climatiques dans leurs visions. Mais ce ne sont pas les seules pistes existantes. «Les participants sont invités à partager leurs idées dans le cadre d’une “usine de solutions pour le climat”», ont expliqué les organisateurs. 

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