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Le Royaume poursuit ses efforts en faveur de la promotion des droits de l’Homme

Depuis son accession au Trône, S.M. le Roi Mohammed VI a accordé un intérêt particulier à la promotion des droits de l’Homme. Une promotion qui passe nécessairement par le renforcement des législations. Plusieurs textes ont été adoptés dans ce sens, tous encadrés par la constitution de 2011 instaurant les bases d'une réforme législative globale.

Le Royaume poursuit ses efforts en faveur  de la promotion des droits de l’Homme
16 mars 2015 : S.M. le Roi Mohammed VI reçoit en audience, Driss El Yazami, président du Conseil national des droits de l’Homme.Ph. MAP

Au Maroc, la question des droits de l’Homme se place désormais au centre des politiques lancées par le Royaume. Parité, droits des femmes, lutte contre la traite des êtres humains, nouvelle politique migratoire... les exemples ne manquent pas pour illustrer les avancées réalisées par le Maroc dans ce domaine depuis l’accession de S.M. le Roi Mohammed VI au Trône. En effet, un grand effort législatif a été réalisé afin d’adapter l’arsenal juridique marocain et permettre sa mise à niveau. Dans ce sens, l’exemple de la Constitution de 2011 est parlant. Précédée d’un discours historique du Souverain, adressé à la Nation le 9 mars 2011, cette Constitution a instauré les bases d'une réforme législative globale vouée à la modernisation et la mise à niveau des structures de l'État.

Posant la pierre angulaire dans la construction d’un capital social basé sur le respect des droits de l’Homme, la Constitution a visé la promotion de l’égalité entre les genres. Se basant sur les Directives royales insistant sur le renforcement de la participation de la femme à la gestion des affaires régionales et, d'une manière générale, à l'exercice des droits politiques, la loi suprême a prévu des dispositions à même d'encourager, par la loi, l'égal accès des hommes et des femmes aux fonctions électives. Dans son article 19, la Constitution a affirmé que «l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés à caractère civil, politique, économique, social, culturel et environnemental». Le même article a engagé la responsabilité de l’État dans la garantie de ces droits. En effet, il stipule que «l’État marocain œuvre à la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes».

Toujours dans le cadre de son souci d’amélioration de la situation des droits de l’homme, le Maroc a opté pour la réalisation de la justice sociale. Dans un discours, adressé en février dernier aux participants au Forum parlementaire sur la justice sociale, le Souverain avait rappelé que cette justice constituait «une option stratégique pour notre pays, et un élément fondamental de Nos orientations politiques, économiques et sociales».

Selon le Souverain, «ce choix procède de l’intérêt que Nous portons prioritairement et en permanence au vécu quotidien social et économique de notre peuple, toutes catégories confondues, notamment celles souffrant de la pauvreté et de la précarité dans leurs différentes manifestations. Il participe aussi de notre conviction que la dignité humaine, la justice et l’équité, l’égalité des chances et la réalisation des conditions d’une vie décente pour toutes les franges de notre peuple fidèle relèvent chacune des droits de l’Homme fondamentaux».
S’agissant de la lutte contre la traite et la préservation des droits des immigrés vivant sur le territoire national, le Royaume a renforcé ses lois. S’inscrivant dans la droite ligne des Hautes Orientations royales en matière d'élaboration et de mise en application d'une nouvelle politique nationale dans le domaine de la migration et d'asile, une nouvelle loi a été adopté avec comme objectif d’adapter la législation nationale aux législations internationales. Le texte, en relation, notamment avec les protocoles relatifs à la lutte contre la traite des êtres humains, s'inscrit également dans le cadre des différentes recommandations issues des mécanismes de conventions et des mesures y afférentes, essentiellement celles du rapporteur spécial des Nations unies sur la traite des êtres humains. 

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