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Le Trésor a épargné 12,3 milliards de DH à fin septembre

L’Exécutif est sur la bonne voie pour la réalisation des objectifs contenus dans la loi de Finances 2016. La situation des charges et ressources du Trésor arrêtée à fin septembre laisse apparaître en effet une hausse des recettes ordinaires de 5,5% et une baisse des dépenses ordinaires de 0,9%. Ce qui s’est traduit par une nette amélioration du solde ordinaire qui atteint 12,3 milliards et une atténuation du déficit du Trésor qui a été ramené à 23,1 milliards.

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La sérénité reste de mise dans les finances publiques. En effet, au moment où le projet de loi de Finances 2017 atterrit au Parlement pour être soumis à l’examen des députés, l’exécution de l’actuel Budget rassure davantage quant à la faisabilité de ses objectifs. La situation des charges et ressources du Trésor arrêtée à fin septembre 2016 laisse apparaître une hausse des recettes ordinaires de 5,5%, s’élevant à 160,285 milliards de DH, et une baisse des dépenses ordinaires émises de 0,9% à 148,032 milliards, selon les dernières statistiques publiées par la Trésorerie générale du Royaume (TGR).

Ce qui a permis à l’Exécutif d’améliorer davantage son épargne. En effet, à fin septembre 2016, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 108,3% contre 96,5% un an auparavant. De ce fait, contrairement à ce qui était courant ces dernières années, une partie des dépenses d’investissement émises a été financée par cette épargne, appelée solde ordinaire. Celui-ci est, en effet, passé de 2,7 milliards à fin septembre 2015 à 12,3 milliards un an plus tard. Le reste des dépenses d’investissement, soit l’essentiel, ayant été financé principalement par le recours à l’emprunt.

L’embellie des finances publiques s’est également traduite par une atténuation du déficit du Trésor qui a été ramené à 23,1 milliards à fin septembre 2016, contre de 29,4 milliards un an auparavant. À noter, toutefois, que cette accalmie sur le déficit budgétaire est à attribuer aussi à des facteurs exceptionnels. Il s’agit, comme le relève la TGR, de la contribution des comptes spéciaux du Trésor (CST), dont le solde est positif de 9,5 milliards. Les recettes de ces comptes tiennent compte, note la TGR, de la rentrée de 3,2 milliards au titre des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe et de 965 millions de DH représentant la part de l’État dans la cession de 40% du capital de Marsa Maroc.

Les chiffres de la TGR montrent aussi que les recettes ordinaires ont été réalisées à 77% à fin septembre dernier. Une évolution due à la hausse des impôts directs de 7,2%, des droits de douane de 21,9%, des impôts indirects de 3,7% et des droits d’enregistrement et de timbre de 3,8%, au moment où les recettes non fiscales ont reculé de 0,3%.

Les dépenses ordinaires émises ont été, quant à elles, réalisées à hauteur de 70%. Leur diminution résulte essentiellement de la contraction de 56,5% des émissions au titre de la compensation à 5,7 milliards, tandis que ces chiffres font état d’une augmentation de 2% à 78,08 milliards des dépenses de personnel, de 9,6% à 42,2 milliards des autres biens et services et de 4,2% des charges en intérêts de la dette à 22,05 milliards. Les dépenses d’investissement émises ont également nettement progressé, soit 15,4% à 44,9 milliards.

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