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Les entreprises marocaines globalement pérennes

Les entreprises radiées du Registre central de commerce sont peu nombreuses. L'année dernière, 8,06% des entreprises radiées l’ont été par voie judiciaire. Dans la plupart des cas, il s’agit de radiation résultant d’une absorption, une transformation ou un transfert d’un tribunal de commerce à un autre.

Les entreprises marocaines globalement pérennes
Dans le cadre de son Cycle des conférences, Le Matin a organisé, hier, une rencontre sur le thème «Les créations d’entreprises en 2016 : Une dynamique enclenchée» au siège de l’OMPIC. Ph. Saouri

La pérennité des entreprises est au centre des préoccupations des acteurs marocains de l’entrepreneuriat. Sur les 6.104 entreprises créées en 1995, 95,4% sont encore en activité aujourd’hui, révèle Adil El Maliki, directeur général de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). «Cela en dit long sur la longévité de nos entreprises», a-t-il déclaré lors de la conférence sur le thème «Les créations d’entreprises en 2016 : Une dynamique enclenchée», organisée hier par Le Matin au siège de l’Office. Les autres (4,6%), radiées du Registre central de commerce, n’étaient pas forcément des entreprises défaillantes. À titre d’exemple, indique El Maliki, 1.240 entreprises ont été radiées en 2015, mais moins d'une centaine l’ont été par voie judiciaire. «Les transformations, absorptions et transferts entre les différents tribunaux de commerce sont inclus dans ces chiffres», souligne le DG de l’OMPIC, qui a mis en ligne, début mars, son baromètre de la création des entreprises. Ce nouvel outil fournit toutes les informations sur les créations d’entreprises, par région, secteur, année, formes juridiques, etc.

Le Centre régional d’investissement de Casablanca planche, pour sa part, sur une étude post-création des entreprises. «Son objectif est de retracer les différentes étapes par lesquelles passe une entreprise après sa création», a révélé Abdallah Chater, directeur du CRI de Casablanca. Un travail qui pourrait renseigner sur les raisons de réussite des entreprises ou les causes de leurs échecs.

De son côté, la Confédération générale des entreprises insiste sur les outils qui permettront à l’entreprise, une fois créée, de survivre. À commencer par les délais de paiement, anormalement longs au Maroc. «Il est nécessaire que les administrations publiques soient intégrées dans la loi sur les délais de paiement. Ce n’est que de cette manière que les nouvelles entreprises pourront continuer à exister», a déclaré Bachir Rachdi, président de la Commission éthique et bonne gouvernance à la Confédération générale des entreprises du Maroc. À noter que le projet de loi sur les délais de paiement adopté le 23 mars dernier en Conseil de gouvernement a élargi le champ d'application au secteur public. 

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