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Les investissements mondiaux dépasseraient les 367 milliards de dollars en 2017

Le cabinet Euler Hermes vient de publier une nouvelle étude sur la croissance des investissements dans les énergies renouvelables. Il en ressort une hausse de 10% en moyenne annuelle sur la période 2014-2017, avec un pic historique de 286 milliards de dollars enregistrés en 2015.

Les investissements mondiaux dépasseraient les 367 milliards de dollars en 2017
En 2015, les investissements se sont concentrés sur les énergies éolienne (110 milliards de dollars, soit une hausse de 80% par rapport à 2007) et solaire (161 milliards, +313% sur la même période).

Les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables devraient dépasser 367 milliards de dollars en 2017. Selon une étude d’Euler Hermes, «entre 2005 et 2015, quelque 2.300 milliards de dollars ont été investis dans le monde dans les énergies renouvelables. Celles-ci sont à l’origine de 35% de la production électrique européenne, contre 13% aux États-Unis». Malgré la faiblesse durable du prix du pétrole, les investissements mondiaux dans les renouvelables ont augmenté de 10% en moyenne annuelle sur la période 2014-2017, et ont atteint un niveau historique de 286 milliards de dollars en 2015.

Cette tendance globale cache toutefois des évolutions différentes selon les types d’énergie renouvelable. L’année écoulée, les investissements se sont concentrés sur les énergies éolienne (110 milliards de dollars, soit une hausse de 80% par rapport à 2007) et solaire (161 milliards, +313% sur la même période).
Pour le conseiller sectoriel d’Euler Hermes, Marc Livinec, les perspectives futures sont encourageantes. «Les investisseurs sont toujours attirés par l’éolien (270 milliards de dollars prévus en 2016-2017) et le solaire (380 milliards de dollars), car ces deux énergies renouvelables présentent un véritable potentiel de croissance, l’abondance de vent et de soleil sur terre étant sans limites.» En revanche, les investissements dans les autres types d’énergies renouvelables, comme les biocarburants, la biomasse ou l’hydraulique, sont à la peine. Entre 2008 et 2015, ils ont reculé de 15% en moyenne annuelle, et représentent moins de 6% des investissements annuels dans le renouvelable sur la période.

Pour rappel, l’industrie de l’énergie solaire a généré, entre 2011 et 2014, des pertes bien lourdes. En 2013, le secteur solaire a vu son ratio d’endettement moyen grimper en flèche et atteindre un niveau historique de 140%, notamment à cause de la plongée dans le rouge de son taux de marge nette en 2012 à -28%. «La succession de restructurations au sein de l’industrie solaire occidentale n’a rien arrangé», développe Marc Livinec.
«Le secteur n’est sorti de l’ornière que depuis 2014, affichant un taux de marge à peine supérieur à 2%.
Cependant, le retour aux niveaux de rentabilité constatés lors de la dernière décennie (20% et plus) se voit compromis par le maintien d’un ratio d’endettement toujours très élevé, attendu à 85% en 2016».
Sur la période 2014-2017, les pays développés auront vu leurs investissements dans les renouvelables augmenter de 3% par an en moyenne. Chez les pays en développement, les investissements dans les énergies propres devraient avoir crû 6 fois plus vite sur la même période (+18%), avec la région Asie comme figure de proue. 

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