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À fin août 2016, les exportations marocaines de biens ont augmenté de 1,7% sur un an à 147,29 milliards de DH. Les ventes des métiers mondiaux du Maroc ont progressé à un rythme plus soutenu. À leur tête, l’automobile, dont les exportations ont bondi de 14,7% à 35,75 milliards de DH, selon les résultats préliminaires des échanges extérieurs publiés par l’Office de changes. Cette évolution résulte de la hausse de 24,7% des livraisons de la construction automobile à plus de 19,05 milliards de DH et dans une moindre mesure du câblage (+2,6% à 13,56 milliards).
Pour l’agriculture et l’agroalimentaire, les exportations affichent une amélioration de 6,9% à plus de 31 milliards de DH, grâce entre autres à la bonne performance de l’industrie agroalimentaire, dont les ventes ont progressé de 8,7% à 17,86 milliards de DH. En outre, le textile et cuir maintient le cap. Les ventes à l'étranger se sont en effet appréciées de 5% pour atteindre 23,71 milliards de DH, dont 15 milliards enregistrées sur les expéditions de vêtements confectionnés (+8%). Et ce n’est pas tout.
L’aéronautique s’est également distinguée avec une hausse des exportations de 7,4% à 5,77 milliards de DH. Quant aux expéditions de l’électronique, elles se sont appréciées de 5,1% pour s’élever à 5,67 milliards de DH. Malgré les performances de ces métiers, le déficit commercial s’est creusé de 13%, impacté notamment par la baisse des ventes de phosphates et dérivés de 12,5% à 26,62 milliards de DH.
Le solde commercial ressort à 120,3 milliards de DH à fin août 2016 et le taux de couverture tombe à 55%, contre 57,6% un an auparavant. Ce résultat s’explique, en particulier, par la hausse des importations de 6,5% à 267,6 milliards de DH, dont une augmentation de 22,5% des achats de biens d’équipement qui pèsent 76,11 milliards de DH. S’y ajoutent les acquisitions de produits finis de consommation qui se sont accrues de 16% à 53,59 milliards. À prendre également en compte la facture alimentaire qui s'est alourdie de 17%, s'élevant à 29,32 milliards. La hausse globale des importations a toutefois été atténuée par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques (-25,1% à 34,7 milliards) et en produits bruts (-15,5% à 12,18 milliards).
