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Les ventes trimestrielles rétrogradent de 25,5% au Maghreb

Au Maghreb, les ventes du groupe Renault ont baissé de 25,5% au premier trimestre sur un an. Si les immatriculations au Maroc ont augmenté de 19,5%, elles ont chuté de 54,4% sur le marché algérien.

Les ventes trimestrielles rétrogradent de 25,5% au Maghreb
Dans la région Afrique – Moyen-Orient – Inde, les immatriculations du groupe prrésidé par Carlos Ghosn progressent de 36,1%.

Solides résultats commerciaux pour le groupe Renault sur le marché mondial au premier trimestre 2016. Une embellie dont n'a pas profité son marché maghrébin. Le constructeur français a réalisé un chiffre d’affaires global de plus de 10,48 milliards d’euros à fin mars, en hausse de 11,7% par rapport à la même période l’année dernière (+16,3% hors effet de change) : le chiffre d’affaires de l’automobile s’établit à 9,942 milliards d’euros (+12,6%) et celui du financement des ventes (RCI Banque) à 547 millions, en repli de 2,1% par rapport à 2015.
«Au Maghreb, en dépit d’une progression des parts de marché, les ventes reculent de 25,5% en raison de la chute du marché algérien de -54,4%», indique le top management du groupe dans un communiqué. Cette baisse s’explique par une nouvelle réglementation en Algérie destinée à limiter les importations. En revanche, sur le marché marocain, à travers ses deux marques Renault et Dacia, le groupe Renault a commercialisé 13.239 véhicules à fin mars 2016, en augmentation de 19,5%, soit une part de marché de 37,2% (+0,6 point). Rappelons que le Maroc était le quinzième marché mondial du groupe en 2015 (50.369 véhicules vendus) et l'Algérie, son neuvième (90.182 unités).

Globalement, dans la région Afrique– Moyen-Orient–Inde, les immatriculations du groupe, au premier trimestre 2016, sont en hausse de 36,1%, pour une part de marché de 4,6% (+1,5 point). Cette performance s’explique notamment par les résultats enregistrés en Iran. Profitant de la réouverture progressive du marché, les ventes du constructeur dans ce pays ont explosé de près de 600%. Ce résultat provient notamment du succès de Logan et Sandero. Le groupe voit ainsi sa part de marché augmenter de 3,6 points à 4,2%. En Inde, également, les performances étaient au rendez-vous. Sur un marché en progression de 3,3%, Renault enregistre une hausse de ses immatriculations de près de 200% grâce au succès de Kwid. Depuis le lancement, le groupe a enregistré plus de 120.000 commandes pour ce véhicule, et en a immatriculé près de 23.000 au cours du premier trimestre. Au niveau mondial, dans un marché automobile en hausse de 1,5%, les immatriculations du groupe Renault accélèrent de 7,3% à 692.453 unités. Sa part de marché gagne 0,2 point à 3,1%. Le groupe affirme continuer de bénéficier du dynamisme du marché européen. Ses immatriculations progressent de 8,9% (sur un marché en hausse de 8,2%), pour une part de marché de 9,8%.

La marque Renault enregistre une croissance de 9,9% soutenue par Clio 4 (deuxième véhicule le plus vendu en Europe), Captur, Kadjar, Espace et Talisman. La marque Dacia affiche une progression de 5,7% grâce notamment à la performance de Sandero. En France, les immatriculations du groupe sont en hausse de 8,6% sur le trimestre, à 163.104 véhicules. La part de marché est stable à 26,5%. La marque Dacia progresse de 16,8% sur les véhicules particuliers. Hors Europe, malgré la crise qui perdure notamment au Brésil (-28,3% des ventes), le constructeur enregistre une amélioration de ses volumes de 4,7%, principalement grâce à cette performance de la région Afrique – Moyen-Orient – Inde.

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