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L’association StartUp Maroc a organisé, la semaine dernière, la première édition du «StartUp Africa Summit». Une manifestation qui a vu la participation de plus de 1.500 personnes, dont 800 de 28 pays de par le monde qui avait visionné l’événement en live streaming. Objectif : inspirer les jeunes à entreprendre et leur permettre d’échanger avec des experts de renom, venus des quatre coins de la planète pour partager leurs visions sur le développement de l’entrepreneuriat. Au menu, des conférences et tables rondes autour de différentes composantes de l’écosystème des startups et les problématiques rencontrées par les jeunes entrepreneurs. «“StartUp Africa Summit” a réussi à se placer d'emblée parmi les événements d’entrepreneuriat les plus importants au Maroc et en Afrique, grâce à la qualité des intervenants ayant pris part à cette manifestation», a déclaré Naoufal Chama, le président de StartUp Maroc. En effet, plus de 40 entrepreneurs, investisseurs et acteurs de l’écosystème entrepreneurial mondial se sont mobilisés pour ce sommet des startups africaines. Le responsable a exprimé dans ce sens son souhait de renouveler l’opération l’année prochaine.
L’entrepreneuriat, un parcours du combattant
Mettant l’accent sur diverses réalités du monde de l’entrepreneuriat, le panel «Kit de survie pour startups» s’est penché sur certains aspects que les jeunes passionnés d’entrepreneuriat ont tendance à négliger. Le premier concerne la nécessité d’aller sur le terrain et de se confronter à la réalité du marché. Pour les intervenants, un entrepreneur doit, en premier lieu, aller tester son projet auprès des clients, pour pouvoir mieux répondre à leurs besoins. Deuxième paramètre à retenir, celui du financement. Un entrepreneur n’a souvent pas le choix que d’investir ses épargnes, voire recourir à ses proches pour se lancer. «Personne ne donne de l’argent pour financer une idée», a affirmé Tatyana Kanzavelli, fondatrice et CEO de Open Health Network. Et même après la création, «les problèmes d’argent ne s’arrêtent jamais pour une entreprise», a ajouté Bastien Moreau, DG de Jumia Maroc, rappelant que le problème de gestion de trésorerie se tient derrière l’échec de bon nombre de projets, d’où le besoin de veiller à maintenir une liquidité suffisante pour faire face aux échéances et aux imprévus.
Le dernier point soulevé lors de ce panel a été celui de la relation de l’entrepreneur avec son entourage. Les experts ont souligné que la réussite d’une entreprise dépend également de l’engagement de son équipe, de ses associés… Un entrepreneur doit saisir qu’il ne peut pas réussir tout seul. Il lui faut donc de développer une culture et des valeurs de l’entreprise auxquelles ses partenaires vont adhérer et partager. Notons qu’en marge de ce premier sommet africain pour les startups s’est tenue la finale africaine de la compétition internationale «Get in the ring». Deux startups, une marocaine, «Lik», et une soudanaise, «SmartDelivry», ont été sélectionnées pour représenter l’Afrique à la finale internationale qui se tiendra en mars en Colombie, pendant le «Global Entrepreneurship Congress».
