Connexion
Parmi les 124.904 personnes arrêtées par les services de la Sûreté nationale, 85.056 ont été prises en flagrant délit de commission de différents actes criminels et délictueux, alors que 39.848 personnes étaient recherchées dans le cadre d’affaires criminelles, précise la DGSN dans un communiqué. «Le nombre de personnes recherchées ayant été interpellées enregistre, ainsi, une importante hausse par rapport au premier trimestre de 2015 (avec +6.140 personnes, soit +18,22%).
Le nombre de psychotropes saisis lors du premier trimestre de l’année 2016 a également augmenté, avec 162.246 comprimés, contre 59.067 enregistrés durant la même époque de l’année dernière, soit une hausse de 103.179 comprimés. Ces quantités ont été interceptées grâce aux efforts soutenus des services de la Sûreté en matière de lutte contre ce type de stupéfiants dangereux pour la sécurité et l’ordre publics», souligne la même source. Concernant la criminalité sous son aspect général, les services de la Sûreté nationale ont enregistré 140.465 affaires, dont la majorité concerne les crimes portant atteinte à la famille (26.854 affaires), à l’ordre public (727 affaires) et aux personnes physiques (22.246 affaires), les crimes liés aux stupéfiants (18.823 affaires) et les crimes économiques et financiers (13.948 affaires). En outre, les crimes associés à la violence ne représentent que 9,56% du taux général de criminalité.
«Les investigations menées sur le terrain par les services de la Sûreté, appuyés par l’expertise technique et scientifique, ont permis d’élucider 127.508 des affaires enregistrées, soit un taux de répression (réussite à résoudre les affaires) de 90,78%. Par ailleurs, les opérations de sûreté menées dans l’entourage des établissements publics ont mené à l’arrestation de 1.240 personnes pour leur implication dans différentes affaires criminelles, en plus de l’interpellation de 661 personnes impliquées dans des crimes de consommation et de trafic de drogues, ce qui a permis de saisir 4.179 g de chira, 3.156 g de kif mélangé au tabac, 406 g de maâjoune, neuf sachets d’héroïne et 87 psychotropes de différents types. Ces opérations s’inscrivent dans la nouvelle stratégie adoptée par la DGSN, qui parie essentiellement sur le renforcement des interventions préventives pour endiguer les différentes manifestations de la délinquance et sur la multiplication des patrouilles sécuritaires sur la voie publique, en plus de la poursuite des personnes recherchées pour des crimes graves associés à la violence, tout en concentrant ses efforts sur la lutte contre les fléaux du trafic des psychotropes et du port d’armes blanches sans raison légitime, qui constituent les causes de plusieurs actes criminels. n
