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Un colloque scientifique aujourd'hui à Rabat pour relever le défi de la fertilité des sols

L’École normale supérieure de l’Université Mohammed V de Rabat, l’Académie Hassan II des sciences et techniques et l’Association marocaine de microbiologie organisent, ce 19 février à Rabat, un Colloque international sur le thème : «Restauration de la fertilité des sols : un défi mondial, une nécessité pour le Maroc».

Un colloque scientifique aujourd'hui à Rabat pour relever le défi de la fertilité des sols
En tant que réservoir essentiel de carbone, les sols contribuent à réguler les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre et jouent une fonction fondamentale pour le climat. Ph. DR

L'agence onusienne de l'agriculture et de l'alimentation (FAO) avait décrété 2015, «Année internationale des sols». En plus de constituer un support physique pour différentes cultures, les sols filtrent des dizaines de milliers de km3 d'eau chaque jour, selon le rapport de la FAO sur l'état des sols. «En tant que réservoir essentiel de carbone, les sols contribuent également à réguler les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre, jouant une fonction fondamentale pour le climat».

Pourtant, 33% des terres arables sont modérément ou fortement dégradées à cause de l'érosion, de la salinisation, du compactage, de l'acidification et de la pollution chimique des sols. La FAO recommande d'atténuer la dégradation des sols et restaurer leur fertilité, stabiliser les stocks mondiaux de matière organique des sols, réduire le recours aux engrais azotés et phosphatés et améliorer les connaissances sur l'état et les tendances des conditions des sols. Qu'en est-il pour le Maroc qui a initié, en 2007, la cartographie de la fertilité des sols ?
En 2013, toute la surface agricole utile du Maroc a été couverte par les cartes de fertilité, soit un total de 8,7 millions d’hectares, selon le groupe OCP, qui chiffre à 63 millions de DH le coût global de l'investissement d'une telle opération.

C'est à la lumière de cette cartographie que s'articuleront les travaux du colloque international intitulé «Restauration de la fertilité des sols : Un défi mondial, une nécessité pour le Maroc» qui aura lieu d'aujourd'hui à Rabat. «L’utilisation des biofertilisants constitue une alternative biologique et écologique importante, notamment en Afrique où la pauvreté domine et les moyens de préservation des sols et de l’environnement sont rares», préviennent l’École normale supérieure de l’Université Mohammed V de Rabat, l’Académie Hassan II des sciences et techniques et l’Association marocaine de microbiologie, organisateurs de cette manifestation scientifique.

Le représentant de la FAO au Maroc présentera les recommandations de cette institution internationale suite aux manifestations organisées durant toute l’année 2015, déclarée «Année internationale des sols».
La FAO avertit que l'utilisation d'engrais minéraux, source de pollution chimique des sols, devrait dépasser en volume 200,5 millions de tonnes en 2018, soit 25% de plus qu'en 2008 au niveau mondial.

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