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Un enseignement de qualité, le tremplin vers une vie meilleure

La question de l’éducation et de la formation fait l’objet d’un intérêt particulier de la part de S.M. le Roi Mohammed VI. C’est que le Souverain est parfaitement conscient qu’une école de qualité est la base de tout projet de développement socioéconomique. Des enfants et des jeunes n’ayant pas reçu une formation ou une éducation de qualité ne peuvent pas être des facteurs de changement. Les enjeux liés à la réforme de l’enseignement sont énormes, les jeunes qui sont les décideurs de demain se préparent sur les bancs de l’école.

Un enseignement de qualité,  le tremplin vers une vie meilleure
20 mai 2015 : S.M. le Roi Mohammed VI préside à Casablanca la cérémonie de présentation de la vision stratégique pour la réforme de l'Ecole marocaine (2015-2030).

Le Maroc ne peut plus faire l’économie d’une réforme radicale de son système éducatif. Le Royaume qui aspire, à juste titre, à se placer au rang des pays émergents doit se doter d’une école à la hauteur des ambitions légitimes de sa jeunesse. Les vastes chantiers ouverts dans tous les domaines ne peuvent être menés à bien que s’ils sont conduits par des femmes et des hommes bien formés et hautement qualifiés. Dans son discours à l'occasion du 60e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple, le souverain n’y est pas allé par quatre chemins. Sa Majesté le Roi a été on ne peut plus clair : le secteur de l'éducation-formation va mal et chacun doit assumer ses responsabilités. Il a ajouté qu’il n’était pas question de continuer à gérer un secteur aussi stratégique en fonction de l'agenda politique des uns et autres. Le coup de semonce royale était plus que justifié. Car, plus de dix ans après l’adoption de la Charte nationale d’éducation et de formation, plus de cinq après la mise en place du Plan d’urgence, le constat d’échec est patent. Mais la volonté de redresser la barre est plus forte que jamais.

Le 16 juillet 2014, S.M. le Roi procède à l’installation des membres du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS). Près de douze mois plus tard, le Conseil rend sa première copie. Un rapport analytique de 180 pages qui passe au peigne fin la mise en œuvre de la Charte nationale d’éducation et de formation 2000-2013. Le document établit un diagnostic objectif et met le doigt sur les carences et les dysfonctionnements du système éducatif marocain : la gouvernance pédagogique, le préscolaire, l’enseignement obligatoire et le secondaire qualifiant, la formation professionnelle, l’enseignement supérieur, l’évaluation des acquis, la recherche scientifique, l'insertion professionnelle… le rapport dresse un tableau exhaustif et sans complaisance certes, mais qui devrait servir de base pour la nouvelle feuille de route du secteur. Une feuille de route dont les lignes directrices ont été dessinées par le CSEFRS dans le cadre de sa vision 2015-2030. Le Conseil aux destinées desquelles préside Omar Azziman a identifié, en effet, les fondements qui doivent servir de base à l’école marocaine à l’horizon 2030.

Premier fondement : l’équité et l’égalité des chances. Pour le Conseil, il est primordial, de mettre en œuvre le principe de l’égalité d’accès à l’éducation et à la formation en veillant résolument au respect des principes et des droits de l’enfant, de la femme et les droits humains de manière générale dans tous les espaces d’éducation et de formation. Il est vital aussi d’œuvrer pour la généralisation à moyen terme de l’accès de tous les enfants marocains (filles et garçons) à l’éducation, à l’enseignement et à la formation, notamment au niveau de l’enseignement obligatoire pour les tranches d’âges allant de 4 à 15 ans. Deuxième fondement, l’école de qualité pour tous. Le but est d’atteindre une «qualité totale et équitable, qui concerne les différents acteurs de l’éducation et de la formation, les curricula et les programmes, la gouvernance de l’école et la recherche scientifique. Et dès lors que l’amélioration des performances des acteurs éducatifs (enseignants, formateurs, encadrants, chercheurs et directeurs) s’avère prioritaire, le Conseil appelle à œuvrer au perfectionnement de leur formation, à l’affermissement de leur motivation, à la revalorisation de leurs fonctions, au respect de leur dignité et à l’amélioration des conditions d’exercice de leur métier. Troisième fondement, l’école de la promotion. Le but est de remédier aux difficultés d’intégration économique et socioculturelle des diplômés et de renforcer la capacité d’interaction de l’école avec son environnement. Un objectif qui ne peut être atteint qu’à travers l’adéquation des apprentissages et des formations aux besoins du pays, aux métiers d’avenir et à la capacité d’insertion.

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