Connexion
Nouveau projet stratégique pour le secteur de l’électricité. En partenariat avec la Banque mondiale, l’Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) planche sur un dispositif de prévision de la demande d’électricité, en énergie et en puissance, à court, moyen et long termes. À cet effet, il vient de lancer un appel à manifestation d’intérêt en vue de recruter un consultant expert dans l’énergie électrique pour l’accompagner dans ce projet. Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 7 décembre 2016, 9 heures marocaines.
Le nouveau dispositif, à réaliser selon des approches scientifiques reconnues, «doit permettre la réalisation des prévisions non seulement au niveau global, mais également par secteur d’activité, type d’usage et par région. Et ce à l’aide d’un ou plusieurs logiciels spécialisés et par la mise en place des mécanismes d’alimentation permanente en données nécessaires à la prévision», souligne l’Office.
La prévision à court terme de l’énergie appelée est nécessaire à la conduite optimale et sécurisée du système électrique en temps réel ainsi qu’à la prise des décisions relatives à l’approvisionnement en combustible et à la définition des programmes d’entretien des centrales électriques.
En termes de ventes d’électricité, cette prévision est fondamentale en vue de l’établissement des comptes d’exploitation prévisionnels et autres projections financières. S’agissant des prévisions à moyen et long termes (en énergie et en puissance), elles sont utiles pour prévoir le programme d’équipement à ces échéances et pour l’élaboration des schémas directeurs du réseau électrique.
Le consultant retenu aura notamment à lancer une étude du contexte énergétique national en mettant en lumière les facteurs et mesures ayant un impact sur la demande d’électricité en vue de les considérer dans le nouveau dispositif de prévision. L’expert sera aussi appelé à réaliser un benchmark international des dispositifs de prévisions de la demande d’électricité auprès de 6 pays ayant une avancée importante dans ce domaine.
À noter que l’ONEE avait obtenu un prêt de la Banque mondiale pour financer la mise en place de ce dispositif dans le cadre du projet «Énergie propre et efficacité énergétique» qui prévoit également la réalisation de Noor Tafilalet (3 centrales d’une puissance totale minimum de 75 mégawatts extensible à 100), première phase du programme de développement par l’ONEE des centrales solaires photovoltaïques (PV) de taille intermédiaire pour une production décentralisée. Le projet «Énergie propre et efficacité énergétique» est cofinancé par deux prêts, l’un de la Banque mondiale (125 millions de dollars) et l’autre du Fonds pour les technologies propres (23,95 millions).
