Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Spécial Elections 2007

«En Italie, nous avons franchi un grand pas dans l’implication des jeunes joueurs avec leurs clubs»

Appelé à affronter la sélection U21 du Maroc ce mardi à Ferrara (17h30 GMT+1), le sélectionneur de l’Italie, Luigi Di Biagio, qui a conduit les «Azzurrini» aux demi-finales de l’Euro en juin dernier, ne cache pas son enthousiasme au moment d’affronter les Lionceaux de l’Atlas. Dans cet entretien exclusif depuis Ferrara, l'ancien international indique que le changement de mentalité en Italie a permis d’impliquer beaucoup plus de jeunes joueurs au niveau des clubs. Une aubaine pour les sélections.

«En Italie, nous avons franchi un grand pas dans l’implication des jeunes joueurs avec leurs clubs»

Que représente pour vous le match amical face au Maroc ?

Luigi Di Biagio : Le match contre le Maroc est une occasion pour faire le point sur notre évolution, contre une équipe non européenne. Cela attise notre curiosité, parce qu’en général nous ne jouons que face à des sélections européennes. C’est un test stimulant pour nous.

Que connaissez-vous de la sélection marocaine ?

L’équipe du Maroc est très dynamique et très vivace sous beaucoup d’aspects. C’est une équipe qui a beaucoup progressé ces dernières années, tant au niveau individuel que collectif.

Il y a eu un seul précédent entre les sélections juvéniles du Maroc et de l’Italie, c’était en quart de finale de la Coupe du monde U20 en 2005. Pensez-vous qu’il serait plus opportun de jouer plus souvent des amicaux entre les deux sélections ?

L’idéal pour nous serait de nous confronter plus souvent, pas seulement au Maroc, mais aussi à des sélections africaines et asiatiques. Nous nous opposons à une culture différente et à des styles de jeu différents. Même si le football est devenu un sport mondial, notamment au niveau tactique. Mais c’est toujours un moyen important de progression que de jouer face à des sélections du monde entier.

Après la bonne prestation des «Azzurrini» à l’Euro 2017, vous avez été confirmé au poste de sélectionneur U21. Comment vivez-vous ce nouveau défi ?

Nous avons fait bonne figure avec les U20 lors du Mondial (troisièmes du tournoi), comme lors de l’Euro U21 (éliminés en demi-finale). Je suis donc très content d’avoir été confirmé à la tête de ces garçons, parce qu’il y a eu et qu’il continue d’y avoir un énorme travail pour les faire progresser.

Comment fait-on pour gérer un groupe, où les joueurs sont quasiment tous des titulaires indiscutables en clubs ? Pensez-vous que c’est difficile, au niveau des égos ?

Non, je pense que c’est plutôt facile de gérer un groupe de garçons que l’on connait depuis leur plus jeune âge. Ce n’est pas non plus un problème d’avoir des joueurs qui sont réguliers dans de grands clubs. À la base, quand on les a sélectionnés, l’un des critères les plus importants a été l’aspect comportemental. Donc, il n’y a pas de soucis de ce côté-là.

Au Maroc, comme en Italie, il est difficile de trouver un entraineur de club qui puisse faire confiance aux jeunes joueurs. Que pensez-vous de ce débat ?

En Italie, il y a eu beaucoup de changements dans le débat sur le fait d’impliquer les jeunes joueurs, par rapport à une période relativement récente. Nous avons franchi un pas important, qui nous permet de consolider la progression de ces jeunes. Nous sommes donc très contents parce que les clubs font beaucoup plus appel aux jeunes joueurs dans leurs équipes respectives et nous, en tant qu’équipe nationale, nous en bénéficions énormément. 

Lisez nos e-Papers