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Un congrès international sous le thème «Femmes et agriculture» aura lieu, les 11 et 12 septembre prochain à Marrakech, à l’initiative de l’Association américaine «Believe in Africa» (Croire en l’Afrique). Cette rencontre réunira plus de 500 congressistes, dont des décideurs politiques, d’anciens Chefs d’État, des représentants du monde de la finance et des affaires, des experts internationaux et des représentants de la société civile. Selon les organisateurs, les participants auront à penser la place et l’apport des femmes africaines par rapport à la question aussi cruciale et déterminante pour le continent africain qu’est l’agriculture et le développement durable. «Notre choix du Maroc n’est pas fortuit.
En effet, les efforts déployés par S.M le Roi Mohammed VI et son leadership pour faire avancer la collaboration entre les pays africains et leur intégration économique nous ont motivés dans notre choix du Maroc pour abriter cette première édition», souligne la présidente de l’Association et du Congrès, Angelle Kwemo. Initié avec le soutien de l’Office chérifien des phosphates (OCP), le Congrès entend définir une stratégie de soutien à la femme nourricière, précise la même source, pour qui la population africaine va doubler en 2050 et le continent est appelé à multiplier par trois le volume de sa production agricole et surtout à lutter contre les effets du changement climatique. L’Association relève, par ailleurs, que les femmes africaines dans le monde rural sont le pivot de cette production et qu’en dépit des efforts fournis, «la production reste domestique avec une faible productivité et plus-value». Intégration économique entre pays africains, égalité des femmes, sécurité alimentaire, finance, technologie, innovation et développement durable seront les grands axes des débats, fait encore observer l’ONG américaine. «Le Maroc est un des pays africains les plus dynamiques sur le plan économique. Il est un pont pour l’Afrique et un leader pour les échanges Sud-Sud. Il est certain que lors de ce congrès, nous allons beaucoup apprendre de l’expérience marocaine», affirme Mme Kwemo. Selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Afrique est encore loin d’assurer son autosuffisance alimentaire et si les femmes avaient le même accès que les hommes aux ressources productives, elles pourraient augmenter de 20 à 30% les rendements des exploitations agricoles. ONG basée à Washington, «Believe in Africa» regroupe d’anciens responsables africains du Congrès américain et des leaders africains œuvrant pour la promotion de l’essor économique de l’Afrique, la compétitivité du secteur privé et l’émancipation des femmes et des jeunes.
