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«La Perle bleue» attribuée à «Green Card» de Meryem Crawshop

Après quatre jours de projections de films et de débats thématiques, le verdict du jury est tombé pour départager les films en compétition, que ce soit les longs ou les courts métrages. Le Festival de Saïdia «Cinéma sans frontières» a pris fin, samedi dernier, sur une note musicale en compagnie d’une troupe locale qui a émerveillé le public avec ses rythmes et danses originales.

«La Perle bleue» attribuée à «Green Card» de Meryem Crawshop
La cérémonie de samedi a clôturé le festival de Saïdia, qui a animé la ville durant quatre jours.

Un public nombreux était au rendez-vous, à la place Al-Qods, pour assister à la clôture du festival où ont été attribués les Prix de cet événement cinématographique qui a animé la ville de Saïdia pendant quatre jours. Ainsi, le Grand Prix du festival «La Perle bleue» est revenu au long métrage «Green Card» de Meryem Crawshop (Hollande/Etats-Unis), le Prix du jury a été attribué à «Contes de mon village» de l’Algérien Karim Traydia, le Prix de la réalisation fut décerné par le jury de cette compétition au film «Au pays des merveilles» de Jihan El Bahar. Ce même film a aussi mérité le Prix de l’interprétation masculine pour rôle interprété par Aziz Dadas. Le Prix du scénario a été attribué à Houssine Chani pour le scénario du long métrage «Rêve d’une oasis» de Aziz Lakhouader. Toujours dans la compétition officielle, le Prix de l’interprétation féminine fut attribué en ex aequo à Fatéma Bensaidane pour son rôle dans «Contes de mon village» et Fadoua Taleb qui a brillé dans le film «Au pays des merveilles».

Le festival a également été une occasion pour rendre hommage au regretté Noureddine Kachti, représenté le soir de la clôture par sa famille qui fut très émue par cette attention particulière de la part du festival, notamment son fondateur et directeur général, Benyounes Bahkani, dont le défunt était un ami et un camarade de classe à Berkane. «Mais le destin a voulu qu’on se rencontre plus tard, à plusieurs reprises, dans des festivals de cinéma. Cet hommage n’est qu’un petit clin d’œil à un homme qui fut un grand critique dévoué corps et âme au cinéma», souligne Bahkani.

Concernant les courts métrages qui étaient en compétition dans cette troisième édition, le compte rendu du jury a fait état de l’absence des deux Prix de l’interprétation féminine et masculine. Par ailleurs, deux acteurs ont reçu une mention spéciale, notamment la grande actrice Fatéma Regragui qui a joué dans «Yemma» de Hicham Regragui, puis Ilyass Jihani dans «Tikita Soulima» d’Ayoub Yousfi, qui a également reçu le Prix du Jury. Le film de Hicham Regragui a eu le privilège de remporter, ce soir-là dans la même catégorie, le Prix de la réalisation et le Grand Prix du Festival «L’Orange». Rappelons que le jury du festival était présidé par le réalisateur Mohamed Ismaïl, dont la tâche, en compagnie des autres membres, n’était pas des plus simples, dans la mesure où ils devaient choisir parmi tous les films en lice ceux qui méritaient les prix. Selon les organisateurs, cette troisième édition a été un grand succès, vu la qualité des participants et l’engouement du public. «Le festival commence à devenir de plus en plus un rendez-vous connu dans la ville de Saïdia, contribuant ainsi à promouvoir la culture cinématographique, à servir de trait d'union entre les Marocains d'ici et d'ailleurs, tout en mettant en relief les questions de l'immigration et des immigrés, et à promouvoir la culture de tolérance et de cohabitation». 



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