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Le Matin : La Sorec soutient le SIAM depuis des années. Quelles sont vos attentes ?
Omar Skalli : La Sorec soutient le SIAM et nous sommes présents au niveau du Pavillon de l’Agriculture du Maroc qui regroupe le département de l’Agriculture et l’ensemble des institutions sous sa tutelle. Ce rassemblement permet de mettre en avant l’ensemble des complémentarités et les synergies entre les différentes entités et filières. Notre présence au SIAM est primordiale dans la mesure où l’événement rassemble pendant une semaine des publics diversifiés (grand public, professionnels, médias…) et nous permet de mettre en avant toute la filière cheval à travers un programme riche et diversifié afin de mieux rapprocher les visiteurs du monde du cheval et de son environnement. De plus, la région de Meknès est connue par ses potentialités agricoles et par la présence importante des élevages de chevaux de race barbe et arabe-barbe.
Quels sont les éléments que vous mettez en avant pour représenter la filière équine au cours du SIAM ?
Le cheval occupe une place centrale dans notre culture et bénéficie d’un fort attachement auprès des Marocains. À travers notre participation au SIAM au sein du Pavillon Agriculture du Maroc, chaque année nous proposons au grand public des thématiques pour les rapprocher de plus en plus de la filière équine.
Cette année, dans l’espace dédié à cette filière, nous mettons en avant le cycle de vie du cheval depuis sa production en passant par les différentes étapes de son élevage jusqu’à sa préparation à l’une de ses utilisations, à savoir la Tbourida, les courses de chevaux, l’art équestre moderne, le tourisme équestre, le saut d’obstacle et l’endurance.
En parallèle, les différentes races de chevaux existant au Maroc seront exposées au niveau de l’espace élevage. Des chevaux barbe, arabe-barbe, pur-sang arabe, pur-sang anglais et anglo-arabe seront présentés par nos équipes tout en spécifiant les particularités de chacune des races. Et pour rapprocher encore plus le grand public du cheval, deux spectacles de l’École d’art équestre moderne de Marrakech sont programmés le 20 et 21 avril, nos cavaliers avec leurs chevaux présenteront des exhibitions de dressage classique, de voltige équestre et de travail en liberté. Nous invitons donc les visiteurs du SIAM à venir voir ce beau spectacle où l’harmonie créée entre le cavalier et son cheval est juste impressionnante.
Quelles sont les priorités de la Sorec pour 2017-2018 ?
La Sorec met en place, depuis 2011, une stratégie pour la filière équine, qui lui a été confiée par le ministère de l'Agriculture et de la pêche maritime. Cette stratégie ambitionne de faire du Maroc un pays du cheval et de la filière équine un moteur de développement économique et social, à l'horizon 2020. De 2011 à 2016, la Sorec a bâti ses fondamentaux et a fortement contribué à structurer l'ensemble de l'écosystème du cheval marocain. Aujourd'hui, la Sorec est une entreprise dynamique qui a mis au cœur de ses priorités le développement des courses marocaines, le développement des utilisations du cheval et la sauvegarde et la promotion du cheval barbe. Un bilan, récemment établi, témoigne de la réussite de ces objectifs et du fait que la Sorec et l'ensemble de ses partenaires de l'écosystème du cheval ont réussi à faire de la filière une source de création de richesse (0,61% du PIB) et d'emplois (30.000 postes).
Maintenant que la filière du cheval repose sur de solides fondamentaux et qu'elle s'articule autour d'un écosystème efficace, l'enjeu pour les années à venir est d'en augmenter l'attractivité auprès du grand public. D'une entreprise saine et en croissance, la Sorec vise à devenir une société de services compétitive et innovante et à la pointe des standards mondiaux des métiers du cheval. Dans les années à venir, la Sorec œuvrera à garantir le service le plus approprié aux professionnels, dont elle fera les meilleurs alliés pour un renforcement constant de la filière. La Sorec s'attachera, en outre, à séduire et à étonner le grand public, en lui ouvrant les yeux sur le large panel d'offres de loisir et d'émerveillement que peuvent procurer les multiples «expériences cheval» qu’elle veillera à continuellement créer et développer.
