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«Les 6 nouvelles filières que nous lançons à la rentrée prochaine au sein de notre pôle Executive bénéficieront de l’appui de partenaires professionnels»

Fidèle à sa démarche de promotion en faveur d’une meilleure accessibilité des jeunes Marocains à des études supérieures de qualité, l’Université Internationale de Casablanca (UIC), université privée reconnue par l’État, s’engage pour un enseignement orienté vers l’acquisition de compétences fortes à travers des outils technologiques et didactiques et des technologies actives et innovantes. Le point avec Haris Hassabis, président de l’UIC.

«Les 6 nouvelles filières que nous lançons à la rentrée prochaine au sein de notre pôle Executive bénéficieront de l’appui de partenaires professionnels»

Le Matin : Quelles sont vos nouveautés pour la prochaine rentrée universitaire ?
Haris Hassabis : Nous avons récemment annoncé le renforcement de notre pôle Sciences de la santé avec la création de 5 nouvelles filières de niveau Bac+3 et Master dès la rentrée prochaine. Ces filières couvrent plusieurs champs d’études : Sciences infirmières, Biotechnologie et Santé, Kinésithérapie du sport Orthophonie, clinique, Nutrition humaine, Sécurité sanitaire des aliments et santé. Nous avons également étoffé notre pôle Executive avec le lancement, à partir de novembre 2017, de 6 nouvelles filières qui comprennent 3 nouveaux Executive MBA (Banque & Services financiers, Management associatif et projets solidaires, Management de la technologie et de l’innovation) et 3 nouveaux Executive Masters (Audit interne, Gouvernance et Risque Management, Data Sciences, Psychologie du travail et Coaching professionnel). En mettant en place ces nouvelles filières, l’UIC se positionne ainsi à la pointe de l’innovation. Nous faisons également en sorte que nos filières existantes soient en permanence en ligne avec les besoins constamment changeants du marché de l’emploi. C’est pourquoi notre attention se porte sur un enseignement orienté vers l’acquisition de compétences fortes à travers des outils technologiques et didactiques et des technologies actives et innovantes.

Vous êtes parmi les établissements qui ont obtenu la reconnaissance de l’État. Quelle est la valeur ajoutée que peut apporter cette reconnaissance face aux différents défis à relever ?
Tout d’abord, nous sommes très heureux et fiers que notre université privée, ouverte en 2010, ait obtenu la reconnaissance de l’État. Cette reconnaissance confirme notre respect rigoureux du cahier des charges élaboré par le ministère de tutelle à tous les niveaux : infrastructure, pédagogie, gouvernance, corps professoral, etc. Elle couronne également le travail que nous menons depuis des années afin de proposer un campus qui répond aux normes internationales les plus strictes en matière de qualité, de sécurité et d’hygiène et qui offre un environnement agréable, des terrains de sport et de larges espaces verts pour un cadre propice aux études et à la recherche. Cette reconnaissance illustre, par ailleurs, la pertinence de nos orientations pédagogiques avec un effectif d’étudiants, un nombre et une répartition d’enseignants conformes aux exigences ministérielles. Enfin, cette reconnaissance permettra à nos lauréats, dont la grande majorité se dirigeait jusqu’à présent vers le secteur privé, de se voir ouvrir les portes de l’administration publique. Le taux d’employabilité de nos lauréats, qui avoisinait 80% avant la reconnaissance de l’UIC par l’État, sera donc revu à la hausse à court terme.

Vous venez de signer des conventions avec l’APEBI, l’AUSIM et l’IIA Maroc. Pourriez-vous nous expliquer
les avantages de ces partenariats ?
Les 6 nouvelles filières que nous lançons à la rentrée prochaine au sein de notre pôle Executive bénéficieront de l’appui de partenaires professionnels avec lesquels l’UIC a signé des conventions. Il s’agit de l’APEBI (Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et l’offshoring), de l’AUSIM (Association des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc) et de l’IIA Maroc (Association des auditeurs internes). L’IIA Maroc sera ainsi partenaire d’un Executive Mastère en Audit interne, Gouvernance et Risque Management, tandis que l’APEBI et l’AUSIM seront associées à un Executive Mastère en Management de la technologie et de l’innovation. Les diplômés des nouveaux Executive MBAs et Executive Mastères seront reconnus par tous les professionnels réunis au sein des fédérations et associations partenaires.

Comment voyez-vous l’avenir du système éducatif marocain notamment l’enseignement supérieur ?
Dans son ensemble, l’université marocaine se porte bien, même si quatre grands défis restent à relever : le défi de l’accès de l’enseignement supérieur privé aux bacheliers, puisqu’ils sont 700.000 dans les universités à l’heure actuelle avec une augmentation de 10% chaque année ; le défi de la qualité de l’enseignement, qui doit être repensé en prenant en compte les besoins changeants du marché ; le défi de la technologie, qui change de manière continue les modes de transmission des savoirs ; et enfin la diversification des sources de financement des acteurs de l’enseignement supérieur. La vision 2015-2030, élaborée par le ministère de tutelle, offre à cet égard un certain nombre d’outils pour surmonter ces challenges. Toutefois, il est nécessaire que les établissements concernés concrétisent l’esprit de la réforme sur le terrain à travers des actions de leadership. C’est ce que nous nous employons à faire à l’UIC en étant de manière active à l’écoute des entreprises et des étudiants. 

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