Pas moins de 500 étudiants sont venus à la rencontre des 30 entreprises qui ont planté leurs stands dans l’enceinte de l’Université Mundiapolis, enthousiasmés par la perspective de décrocher des opportunités d’emploi à l'occasion du désormais incontournable «Mundia Job Fair».
Ce rendez-vous de recrutement qualifié de «plaisir renouvelé» par le président de Mundiapolis, Amine Bensaïd, a accueilli pour sa cérémonie inaugurale le président de la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne (UE), Abderrahim Atmoun, la directrice générale du Technopark de Casablanca, Lamiae Benmakhlouf, ainsi que la représentante du Fonds d’investissement britannique Actis, qui siège depuis mai 2016 au tour de table de l’Université, Emma Li.
«Il s’agit d’un forum particulier, car il intervient dans une conjoncture particulière», a relevé Amine Bensaïd en référence aux évolutions que connait le contexte économique africain et qui expliquent le choix de la thématique retenue pour cette septième édition.
«Nous avons remarqué que bon nombre d’entreprises nationales et multinationales qui s’ouvrent sur l’Afrique ont exprimé leur besoin en ressources humaines qui marient les compétences techniques à une intelligence et une agilité culturelles», a-t-il souligné. Une équation difficile qui a poussé l’Université à travailler dans ce sens pour sortir des lauréats dotés de ces compétences duales. «Nous avons développé tout un programme dont l’objectif est de booster la mobilité des étudiants et des professeurs aussi bien vers le Nord que vers le Sud»,
a-t-il indiqué.
Pour sa part, le député Abderrahim Atmoun a souligné que sa participation à l’évènement vient confirmer l’étendue de son implication dans les objectifs du pays pour le développement de sa jeunesse. Il a exprimé sa volonté, en tant que parlementaire et président de la commission mixte Maroc-UE, de «travailler dans le cadre de la nouvelle série d’objectifs tracés par S.M. le Roi Mohammed VI pour le Maroc de demain». Il s’est engagé dans le cadre d’un partenariat conclu avec l’Université Mundiapolis, à accueillir les étudiants de l’établissement pour des stages au sein de la Commission et de les accompagner dans leurs travaux que ce soit à Rabat, à Bruxelles ou à Strasbourg.
Un autre partenariat a été également scellé à cette occasion entre Mundiapolis et la Moroccan Information Technology Compagny (MITC). Son objectif, explique Lamiae Benmakhlouf, est de rapprocher le monde académique du monde de l’entrepreneuriat. Elle a, à son tour, soulevé la problématique de la rareté des talents et a exprimé son engagement, via ce partenariat, à promouvoir l’émergence du potentiel qui existe au sein de nos universités et son transfert au monde de l’entreprise. Et de conclure : «nous serons très heureux d’accueillir les étudiants de Mundiapolis pour des stages ou en tant que futurs cadres au sein de nos sociétés».