«Nous cherchons à former des professionnels capables de réfléchir et d’agir en entreprise»

Le Matin : Quelle est votre stratégie de développement au Maroc ?
Grégory Gueneau : Le fondateur d'Adalia School of Business a choisi une implantation directe au cœur de Casablanca au Maroc. La raison d’être de cette business school s’inscrit dans la stratégie nationale de l’enseignement supérieur du Maroc consciente que l’innovation est un enjeu clé de compétitivité pour les entreprises. Le but étant de mettre en place un écosystème approprié qui inclut, entre autres, les universités, les entreprises et les porteurs de projets. De ce fait, le besoin d’une business school de proximité qui assure un accompagnement de qualité et qui se veut le carrefour des entreprises, des futurs entrepreneurs et intrapreneurs et des investisseurs, a fait qu’Adalia School of Business a trouvé un environnement propice en créant une marque tout à fait adaptée aux exigences de cet écosystème. Nous sommes d’ailleurs conscients que dans un univers très concurrentiel, les écoles doivent se démarquer et avoir toujours une longueur d'avance. Ergonomie de l’infrastructure, création de programmes spécialisés ou de doubles diplômes, évolutions pédagogiques, immersion internationale. Voici ce qui attend les étudiants.

Comment votre offre de formation se différencie-t-elle ?
On adoptant une pédagogie misant sur le développement de compétences et capacités professionnelles, aujourd'hui l’école s’ouvre à l'apprentissage à travers le numérique, soit dans les cours (initiation au data management en première année de master), soit dans l’utilisation de schoology (plateforme collaborative dédiée aux étudiants et aux professeurs). Aussi, les conférences réinventées qui mettent les étudiants au cœur du réseau professionnel et de l’écosystème de l’entrepreneuriat et l’innovation pour s'exercer à la prospective à savoir les Innodays qui cette année a eu l’égide du ministère de l’Industrie… Sans surprise, la transformation digitale dans la plupart des secteurs d'activité se décline dans les programmes d’Adalia School of Business qui se dote d’un positionnement fort en management de l’innovation et marketing digital de la licence au master. Des partenaires prestigieux ancrent ce positionnement à travers des doubles diplômations, des certificats haut niveau, à savoir Ponts et chaussées Business School pour la formation des formateurs, Université de Lille (première université en management en France par le Classement international de Shanghaï) pour la finance des marchés et la certification AMF. Pour répondre à l'appétence croissante des étudiants pour la création d'entreprises Adalia multiplie les initiatives : Il s’agit, entre autres, des programmes de formation disponible, aussi bien en formation initiale qu’en formation continue, mais aussi la création d’un think tank permettant la valorisation de la recherche et le lancement de programmes dérivés en short sessions, afin de favoriser l’insertion professionnelle et l’entrepreneuriat, et la croissance des réseaux, en lien avec les anciens. Adalia School of Business est une marque marocaine portée par un système de management international qui s'inscrit dans l'égalité des chances pour former des étudiants entrepreneurs.

Quels moyens avez-vous mis en place pour développer les compétences professionnelles des étudiants ?
D'abord il est essentiel de déterminer les domaines de compétences professionnelles qui portent essentiellement sur la communication et l’entregent, le leadership, les responsabilités sociales, l’efficacité personnelle et la pensée créatrice et critique. En l'occurrence, le plus difficile étant d'attribuer des ressources pour la mise en œuvre des programmes de développement des compétences et des capacités professionnelles, ce qui nous rend conscients de l'importance de la formation des formateurs notamment qu'on a développé avec l'École des Ponts Paris. Une des évolutions importantes dans ce sens, concerne les modalités d’évaluations des étudiants en incluant ceux qui ont le statut de salarié-étudiant. Nous avons considérablement fait évoluer nos modalités de contrôle et d'évaluation, car l’enjeu est bien sûr d’évaluer surtout les compétences. Il est clair qu’on cherche à former des professionnels capables de réfléchir et d’agir en entreprise et non pas des étudiants qui ne font que réciter les connaissances apprises en cours. Nous sommes d’ailleurs convaincus qu’il est inutile de pousser les étudiants à réciter des connaissances sans que celles-ci aient du sens pour lui, surtout lorsqu’il sera amené à gérer différentes situations de travail. Ainsi passe-t-on d'une situation de travail à une situation d'apprentissage qui nous permet d'évaluer les compétences !