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Le Prince Turki Ben Fayçal Al Saoud, qui s’est exprimé lors d’un point de presse tenu à Rabat avec le président de la Fédération royale marocaine de football, a expliqué que sa visite au Maroc avait pour but de «s’imprégner de l’expérience marocaine», à la veille du lancement de projets importants. Il cite, à ce propos, la création la Coupe arabe des clubs champions, dont la première édition est prévue au mois de juillet prochain en Égypte. Le calendrier comporte également un championnat des catégories jeunes, des sélections olympiques, de Beach soccer... Pour le président de l’UAFA, l’enjeu ne se limite pas à l’organisation en elle-même, mais à sa réussite. Pour les besoins de la cause, l’UAFA s’est attaché les services de sociétés de marketing. Le Prince Turki Ben Fayçal Al Saoud a indiqué qu’il s’était déjà réuni à ce sujet avec d’autres fédérations arabes (Jordanie, Iraq, Liban, Palestine...) qui ont «donné leur accord vu le rôle unificateur que devra jouer le football». Il estime aussi que l’expérience marocaine servira énormément les desseins de la vision de l’UAFA, du moment que le Maroc a réussi à organiser des événements majeurs et pas des moindres comme la Coupe du monde des clubs. «Nous serons aux côtés de votre pays s’il dépose sa candidature pour l’organisation de la Coupe du monde 2026. Nous sommes confiants qu’il est capable de relever la gageure», a-t-il confié.
La Coupe Al Qods ressuscitée
En plus de la nouvelle version de la Coupe arabe des clubs, le Prince Turki Ben Fayçal Al Saoud a annoncé le retour de la Coupe Al Qods. Celle-ci, dit-il, sera organisée au mois de novembre prochain au Maroc. Par ailleurs, le principe de l’organisation d’une Coupe arabe des nations est acquis, reste à trouver une solution pour le problème du timing dans un calendrier trop chargé. Si l’ensemble de ces manifestations auront le mérite de créer une certaine dynamique footballistique dans le monde arabe, il n’en demeure pas moins qu’elles continueront à être non reconnues par les instances internationales. Pour le président, cela est dû à l’incompatibilité des principes, et ce, dans la mesure où les textes de la FIFA bannissent les barrières raciales. Le président indique que l’UAFA mènera une bataille juridique en vue de transcender ce handicap et compte pour cela sur la contribution du Maroc «qui a de solides relations à la fois avec l’Europe et avec l’Afrique».
