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Après le patronat, Le Chef du gouvernement se réunit avec les syndicats les plus représentatifs

Après avoir rencontré mardi les représentants du patronat, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, devait se réunir hier avec les représentants des principaux syndicats. Pour les deux parties, le but est de se mettre d’accord sur les fondamentaux et sur la méthodologie à adopter pour les prochains rounds du dialogue social. Un exercice des plus périlleux, d’autant plus que les syndicats refusent de tout reprendre à zéro. Ils disent attendre des réponses aux doléances restées sans suite, après le gel du dialogue avec l’ancien Exécutif.

Après le patronat, Le Chef du gouvernement  se réunit avec les syndicats les plus représentatifs
La réunion sert à préparer le premier round du dialogue social entre le gouvernement et les syndicats.

Comme promis lors de la présentation du bilan des quatre premiers mois de l’action gouvernementale, le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, devait entamer, hier, une rencontre avec les centrales syndicales les plus représentatives. Ainsi, après avoir reçu mardi à Rabat les représentants de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), il a reçu hier les représentants des syndicats les plus représentatifs. En effet, une rencontre qualifiée, certes, d’informelle devait être tenue dans le but de réfléchir, collectivement, à la méthodologie et aux mécanismes de travail à respecter. Concrètement, il s’agit de préparer le premier round du dialogue social avec le nouveau gouvernement.

Cependant, il faut le souligner, la tâche ne sera pas du tout aisée pour M. El Othmani. Car d’ores et déjà, les syndicats refusent de reprendre à zéro et d’entamer le dialogue depuis la case de départ avec l’actuel gouvernement. D’ailleurs, au lendemain de la présentation du bilan des quatre premiers mois, ils étaient montés au créneau pour déclarer que ce bilan était négatif et ne contenait aucune avancée pour les travailleurs. Interrogé sur l’importance et les enjeux de cette première réunion, le secrétaire général de l’Union marocaine du travail (UMT) a laissé entendre que cette reprise du dialogue était le produit de la pression des syndicats. «Suite aux différents communiqués et prises de position de l’UMT, nous avons été conviés pour une rencontre des secrétaires généraux des centrales syndicales avec le Chef du gouvernement.

L’ordre du jour, selon la primature, est de préparer le dialogue social», nous a-t-il déclaré.
Selon lui, l’UMT était devant un choix, soit décliner cette invitation, car tardive et aussi parce qu’elle a pour objectif de juste préparer le dialogue social. «Mais il aurait fallu le préparer depuis un mois pour qu’il y ait déjà des résultats au début de septembre», souligne le secrétaire général de l’UMT. Le deuxième choix, ajoute-t-il, c’est de démontrer que l’UMT est une organisation syndicale responsable qui veut construire des relations professionnelles saines avec ses partenaires. «Nous avons donc opté pour ce deuxième scénario en acceptant d’assister à cette réunion. Mais, pour nous, il est exclu de reprendre à zéro. La participation à cette réunion a pour but d’écouter quelles sont les réponses du gouvernement à nos revendications», précise-t-il (précisions qu’il nous a données juste avant le démarrage de la réunion avec le Chef du gouvernement). Ces revendications concernent notamment l’augmentation des salaires, la revalorisation du SMIG, l’augmentation de la valeur des allocations familiales et le sort des recommandations de la commission d’enquête parlementaire sur la réforme de la retraite. Le chef de file de l’UMT, Miloudi Moukharik, espère aussi que le gouvernement a tiré «les enseignements de l’échec du dialogue social et ses répercussions négatives sur le monde du travail pendant les cinq dernières années». 

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