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Après l'indignation, place aux mesures d'urgence

L'affaire de l'agression à caractère sexuel commise sur une adolescente dans un bus à Casablanca continue de susciter des réactions. Le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a annoncé l'envoi d'une correspondance aux procureurs généraux du Roi près les Cours d'appel et aux procureurs du Roi près les Tribunaux de première instance, les incitant à mobiliser tous les moyens pour poursuivre les non-dénonciateurs des crimes. Le Conseil de la ville de Casablanca dit avoir saisi «M'dina bus» pour lui rappeler ses obligations d'assurer la sécurité des passagers à bord de ses véhicules.

Après l'indignation, place aux mesures d'urgence
En solidarité avec la victime, des centaines de personnes s'étaient mobilisées, mercredi soir à Casablanca, à Rabat, Tanger et Agadir. Ph. Seddik

Suite au crime odieux dont a été victime une jeune fille souffrant de surcroit de troubles mentaux et dont les images ont suscité l'indignation générale, le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, a indiqué que plusieurs mesures d'urgence ont été prises. Le ministre a ainsi fait savoir qu'une correspondance a été adressée aux procureurs généraux du Roi près les Cours d'appel et aux procureurs du Roi près les Tribunaux de première instance, les incitant à poursuivre les non-dénonciateurs des crimes, «surtout quand ces crimes sont aussi odieux que celui qui a eu lieu à Casablanca», a affirmé le ministre dans une déclaration à la MAP. La décadence grave des valeurs dans le pays nécessite un traitement approfondi et global pour en déterminer les causes, a souligné le ministre. En solidarité avec la victime, des centaines de personnes s'étaient mobilisées, mercredi soir à Casablanca, à Rabat, Tanger et Agadir.

Dans un communiqué signé Abdelaziz El Omari, maire de Casablanca, le Conseil de la ville dit avoir pris contact avec les responsables de «M'dina bus» dans le véhicule de laquelle a été commise l'agression contre l'adolescente ainsi qu'avec les autorités judiciaires. «Nous insistons sur le fait que M'dina bus doit respecter le cahier des charges qui lui impose d'assurer la sécurité des passagers à bord, de poursuivre l'enquête interne et de prendre les mesures qui s'imposent», indique le communiqué. Le Conseil de la ville de Casablanca indique que de nouveaux cahiers des charges sont actuellement à l'étude. De nouveaux contrats seront passés en 2019, année durant laquelle le contrat avec M'dina bus prendra fin, avec de nouveaux prestataires pour assurer le transport public dans la capitale économique et dans les communes avoisinantes. Pour rappel, les services de la préfecture de police de Casablanca ont arrêté, lundi dernier, six mineurs âgés de 15 à 17 ans, pour leur implication présumée dans un attentat à la pudeur commis avec violences contre une fille souffrant de troubles mentaux, l'enregistrement de ces actes sur vidéo et sa diffusion sur Internet. Le 24 août, un de ces six
accusés a été libéré.

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