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Assurer la desserte en eau potable et préserver la ressource, un enjeu majeur pour Lydec

Opérateur structurant de services publics dans le Grand Casablanca, Lydec est fortement engagée dans le domaine de la préservation de la ressource et de la maîtrise des impacts environnementaux de ses métiers.

Assurer la desserte en eau potable et préserver  la ressource, un enjeu majeur pour Lydec
Grâce à une stratégie intégrée de recherche des fuites s’appuyant sur des techniques innovantes, près de 41 millions de m³ d’eau potable ont été économisés en 2016 par rapport à 1997.

Lydec s’est engagée dans plusieurs projets au niveau de la région de Casablanca qui convergent vers un seul objectif : maitriser la gestion des ressources en eau pour mieux les préserver. Ainsi, et en matière de distribution de l’eau potable, le délégataire veille à sécuriser l’alimentation et assurer la continuité du service pour près de 5 millions d'habitants, accompagner le développement de la ville, raccorder les nouvelles zones urbaines et répondre aux attentes des clients en matière de qualité de service. Selon le bilan de 2016, près de 198 millions de m³ d’eau potable ont été mises en distribution. La consommation moyenne journalière du Grand Casablanca a oscillé entre 450.000 et 503.630 m³/j et c’est durant le mois de juillet que le record de distribution journalière a été atteint avec un pic de 629.257 m³ d’eau en une journée. Selon les prévisions, le volume moyen d’eau distribué dans la métropole devrait atteindre 753.000 m³/j en 2030.

Dans un contexte de stress hydrique, l’enjeu de taille est d’assurer la disponibilité en eau. Conscient de la situation alarmante des perspectives de disponibilité en eau au Maroc, de l’augmentation de la population desservie dans le Grand Casablanca et du développement urbain sans cesse accentué, Lydec met davantage l’accent sur ses capacités à innover pour mettre en place de nouvelles solutions pour une gestion durable de la ressource en eau. 

C’est dans ce cadre que s’inscrit d’ailleurs le projet de réutilisation des eaux usées épurées à des fins d’irrigation agricole, à travers la station d’épuration des eaux usées (STEP) de Médiouna. Ce projet s’avère être une solution concrète pour accompagner les territoires vers une approche de gestion intégrée de la demande en eau. En 2016, Lydec a créé, autour de cette station, un espace expérimental d’agriculture urbaine de 1.600 m2 qu’elle irrigue par les eaux épurées de la STEP. Une initiative qui vise notamment à sensibiliser et faire de la pédagogie sur la capacité à cultiver des jardins potagers, à valoriser les espèces et la nature et à économiser la ressource en eau.

Par ailleurs, et sur toute la longueur du réseau d’eau potable qu’elle gère, soit près de 6000 km, Lydec s’engage à lutter en permanence contre le gaspillage de la ressource en eau. En 2016, à titre d’exemple, le délégataire a détecté et réparé plus de 14.600 fuites d’eau. Le rendement du réseau a atteint, la même année, 77% contre 64% lors du démarrage de l’activité de la gestion déléguée en 1997.

Grâce à une stratégie intégrée de recherche des fuites s’appuyant sur des techniques innovantes : recherche des fuites par capteurs acoustiques (un parc de 500 capteurs), modulation de pression, sectorisation avancée…. Près de 41 millions de m³ d’eau potable ont été économisés en 2016 par rapport à 1997, soit l’équivalent de la consommation de plus d’un million d’habitants. En effet, dans le cadre de ses engagements climat, pris en amont de la COP22, Lydec s’est fixé un objectif d’économie de la consommation en eau équivalent à celle d’une ville de 1,2 million d’habitants d’ici 2020 (par rapport à 1997). 

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