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Les assureurs marocains et le Programme des Nations unies pour l'environnement signent deux conventions

La Fédération marocaine des sociétés d'assurance et de réassurance, l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale et le Programme des Nations unies pour l'environnement ont signé, à Rabat, deux conventions sur le développement de l’expertise d’évaluation des risques environnementaux et climatiques.

Comment évaluer le facteur d'incertitudes qui caractérise les phénomènes liés aux changements climatiques afin de calculer le prix d'une assurance ? C'est pour amorcer une réponse à cette interrogation, qui fait toujours l'objet de débat, que la Fédération marocaine des sociétés d'assurance et de réassurance (FMSAR), l'Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) ont signé deux conventions, mercredi à Rabat. La première convention-cadre a trait au développement de l’expertise nationale d’évaluation des risques environnementaux et climatiques. La deuxième porte sur les principes pour une assurance durable par laquelle les entreprises d’assurance et de réassurance s'engagent à prendre en considération les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les métiers de l’assurance. 

La première édition du «Moroccan Sustainable Insurance Day» de Rabat, lors de laquelle les deux conventions ont été signées, fait suite à la conférence sur «Changements climatiques : défis et enjeux pour l’industrie de l’assurance», initiée par la FMSAR à fin octobre 2016 à Casablanca, lors de laquelle avait été soulevé «La nécessité de créer un écosystème pour l'industrie des assurances en raison du “manque d'informations et la métrique (qui) posent un problème majeur dans le développement des produits d'assurance”».  Au niveau international, l'australien QBE, qui a émis 4,076 millions de dollars en primes brutes en 2106, estime qu'il est probable que 2017 «soit l'année la plus coûteuse dans l'histoire de l'industrie de l'assurance». Pour le président de l’ACAPS, Hassan Boubrik, «les prévisions n’incitent pas à l’optimisme», d'où «l'énorme» investissement de l'industrie des assurances dans la recherche, ainsi que la compréhension et la modélisation des évènements catastrophiques. Et ce ne sont pas les statistiques des Nations unies qui le contrediraient : «à l’heure actuelle, environ 70% des catastrophes naturelles sont liées au climat, soit près de deux fois plus qu’il y a 20 ans». Au Maroc, les diverses atteintes à l'environnement font perdre à l'économie 32,5 milliards de dirhams par an, soit 3,52% du produit intérieur brut. 

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