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Attijariwafa bank met en route son Plan Automotive

Attijariwafa bank confirme son engagement pour l'écosystème automobile. Hier, il a annoncé une nouvelle offre, baptisée Plan Automotive, pour accompagner les investisseurs. Celle-ci a été présentée devant un auditoire de 500 professionnels et autres responsables venus participer à une convention autour du secteur automobile, organisée par le groupe bancaire et l'Amica.

Attijariwafa bank met en route son Plan Automotive
La convention organisée hier par Attijariwafa bank et l’AMICA portait sur le thème «L’écosystème automobile au Maroc : opportunités d’investissement dans une industrie en croissance».

Le secteur automobile a besoin d’investissements pour maintenir son rythme de croissance. Mais est-ce une activité rentable qui mérite d’y prendre des risques ? La réponse est «oui», selon les participants à la convention organisée, hier à Casablanca, par Attijariwafa bank et l’Association marocaine pour l'industrie et le commerce automobile (AMICA). Organisée autour du thème «L’écosystème automobile au Maroc : opportunités d’investissement dans une industrie en croissance», la rencontre était un mix entre retours d’expériences d’industriels qui ont franchi le pas, projections des grands groupes automobiles installés au Maroc (Renault et PSA) et prévisions de croissance du secteur telles qu’établies par des cabinets d’études internationaux.

L’engagement du secteur bancaire

Au total, 500 personnes étaient au rendez-vous. Un auditoire devant lequel, Mohamed El Kettani, PDG d’Attijariwafa bank, a prononcé un discours axé sur le soutien que sa banque apporte au secteur. «Nous réaffirmons l’engagement sans faille d’Attijariwafa bank envers les industriels du secteur dans leurs investissements». Cet engagement se renforce par le lancement du Plan Automotive. Une offre globale qui regroupe des solutions de financement des investissements pour accompagner les projets onshore et offshore et des mécanismes d’accompagnement en partenariat avec la Caisse centrale de garantie, Maroc PME et le département de l'Industrie. Elle compte également des solutions spécifiques pour le financement du fonctionnement, une gamme de produits et services de Cash Management, les services de la banque offshore Attijari International bank et un dispositif d’accompagnement par des services non financiers», détaille la banque.

132.500 emplois à fin 2016

Autre message destiné à encourager les investisseurs, celui de Mamoune Bouhdoud, ministre délégué, chargé des petites entreprises et de l'intégration du secteur informel : le secteur est et restera une priorité pour le pays. Ainsi, a révélé Bouhdoud, à fin 2016, le secteur a accueilli 60 nouveaux sites industriels, qui se sont ajoutés aux 127 unités qui existaient en 2014. Cette année-là, le Maroc comptait un seul site de production automobile. À fin 2016, ce nombre est passé à 3 (2 sites pour Renault et 1 pour PSA en cours de construction). Par ailleurs, le chiffre d’affaires à l’export est passé de 4 milliards d’euros en 2014 à 6 milliards fin 2016. «Côté emplois, les postes occupés dans le secteur ont atteint 132.500 à fin décembre dernier, contre 73.000 seulement deux ans plus tôt», a précisé le ministre délégué. Le pays est d’ailleurs en mesure de fournir davantage de ressources humaines qualifiées. En témoigne l’expérience menée par Renault. «Nous avons lancé un Bac pro. Nous réfléchissons aujourd’hui à la mise en place d’un diplôme : une maîtrise et même une licence dédiée», a révélé pour sa part, Abdelaziz Mouhajir, directeur RH de Renault Maroc.

Pour Michel Jacinto, analyste sénior au cabinet d’études international IHS Markit, le Maroc occupe une place honorable sur l’échiquier international et mérite l’attention que lui portent les investisseurs. À la 53e position du classement économique mondial IHS Markit, le Royaume «est mieux loti que les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et est dans la moyenne des pays asiatiques», a révélé Jacinto. Cette stabilité permet aux industriels d’investir en toute sérénité et de respecter leurs plannings et engagements. «On tient les plannings. Les travaux sont réalisés dans les temps impartis. Le recrutement est en cours. L’ensemble des objectifs sera atteint dans les délais», a partagé Rémi Cabon, DG de PSA Maroc.

L’accès à un marché régional

Si les investissements dans le secteur automobile sont énormes, c'est que le marché est régional. «C’est dans ce contexte que le japonais Asahi était à la recherche d’un partenaire qui, idéalement, devait être actif dans le vitrage automobile. Cet industriel, aujourd’hui partenaire d’Induver, se targue d’équiper un véhicule sur trois dans le monde», a partagé Hakim Abdelmoumen, DG d’Induver (www.lematin.ma). Autre preuve que le secteur est porteur  : des industriels d’autres horizons l'ont investi. Un exemple éloquent, celui de Dolidol qui a réussi ce virage depuis 7 ans maintenant. «Les investissements sont importants, les exigences sont élevées et les cycles de vie des produits sont relativement courts (5 ans, ndlr). Mais nous ne regrettons pas d’avoir franchi le pas. Nous allons même annoncer, dans les prochains jours, une joint-venture avec un acteur européen de l’industrie», a déclaré Jalil Skalli, DG du groupe de textile. De quoi encourager les plus frileux. 

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