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La biodiversité fait débat à la Faculté des sciences de l’éducation de l'Université Mohammed V de Rabat

Jusqu'au 29 décembre, la Faculté des sciences de l’éducation de l'Université Mohammed V de Rabat organise la deuxième édition de la Semaine environnementale. La secrétaire d’État au Développement durable a rappelé que la mise en place de la Commission nationale pour la sauvegarde de la biodiversité est l'un des principaux axes de la Stratégie nationale du développement durable.

La biodiversité fait débat à la Faculté des sciences  de l’éducation de l'Université Mohammed V de Rabat
La secrétaire d'État chargée du Développement durable, Nezha El Ouafi. Ph. MAP

La biodiversité est le principal thème retenu pour la deuxième édition de la Semaine environnementale et culturelle universitaire de la Faculté des sciences de l’éducation de l'Université Mohammed V de Rabat. La secrétaire d'État chargée du Développement durable, Nezha 
El Ouafi, a rappelé que la valorisation des ressources naturelles et le renforcement de la conservation de la biodiversité constituent l'un des axes autour duquel est articulée la Stratégie nationale du développement durable (SNDD). Selon le rapport final de la SNDD, la mise en œuvre de cet axe passe par la Sécurisation de l’approvisionnement en eau des secteurs usagers, la gestion intégrée des ressources en eau, l'amélioration de la connaissance des pressions subies par les sols, la protection de la biodiversité et le renforcement des politiques de conservation. Le taux d’endémisme (nombre d'espèces animales ou végétales à répartition réduite ou propre à un territoire) est de 11% pour la faune et de 25% pour les plantes vasculaires, «taux presque sans égal au niveau de tout le bassin méditerranéen.
Cette richesse confère au Maroc la deuxième place après la Turquie, à l’échelle de la Méditerranée. Les régions montagneuses du Rif et des Atlas sont les zones les plus importantes en matière d’endémisme», selon le département du Développement durable. Cependant, et selon le rapport final de la SNDD, cette biodiversité est soumise à des pressions avec 600 espèces d’animaux menacées, dont 40% des espèces d’arthropodes, ainsi que 1.700 espèces de plantes menacées. Ces menaces sont diverses avec pour causes principales la pression démographique et l’urbanisation, les pratiques agricoles inadaptées, la déforestation, le surpâturage, la pollution, la surpêche et le développement des infrastructures. Le changement climatique participe également à la dégradation de la biodiversité et accentue son empreinte écologique. «En effet, la diminution des précipitations et des périodes de sécheresse plus fréquentes et plus longues soumettent les écosystèmes à des stress permanents et réduisent leur productivité», dit le rapport. El Ouafi a souligné l’intérêt porté par le Maroc à la question de la biodiversité et des changements climatiques, à travers la constitutionnalisation du droit de vivre dans un environnement sain et le droit au développement durable, ainsi que l’adoption de la Charte nationale de l’environnement et du développement durable. Ces mesures ont permis l’inclusion du volet environnemental et du développement durable dans les politiques publiques nationales en tant que «référence de base», a-t-elle dit. 

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