Bombardier pourrait céder quelques-uns de ses actifs. Le groupe canadien étudie en tout cas plusieurs possibilités pour son pôle aéronautique «y compris la cession de sa division chargée de construire l’avion turbopropulsé Q400 et le jet régional CRJ», a rapporté Bloomberg, citant des sources proches du dossier. Parmi les options à l’étude figure également la possibilité de nouer des partenariats avec d’autres groupes aéronautiques. «Airbus figure parmi des candidats potentiels», rapporte Reuters qui indique que Bombardier s’est refusé à tout commentaire à ce propos. Rappelons que le constructeur canadien est actuellement à mi-parcours d’un plan de redressement quinquennal mis en place après avoir songé au dépôt de bilan en 2015. La compagnie avait engagé, la même année, des discussions avec Airbus pour que ce dernier prenne une participation majoritaire dans le segment CSeries. Les négociations n’avaient cependant pas abouti.
«Le pôle aéronautique de Bombardier traverse une passe difficile : la demande pour ses avions turbopropulsés et régionaux est médiocre et le nouvel appareil CSeries donne lieu à un contentieux commercial avec Boeing», indique Reuters. La compagnie a également eu des discussions informelles avec des entreprises chinoises afin d’avoir un meilleur accès au marché local, ont rapporté récemment à Reuters deux sources au fait du dossier. Mais ces discussions sont lentes en raison des visées des différentes parties prenantes, en particulier la province du Québec qui détient 49% du capital de Bombardier.
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