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C’est parti pour le plus grand complexe thermosolaire au monde !

Le 4 février 2016 entrait officiellement en service la centrale Noor OuarzazateI, d'une capacité de 160 MW. Pour un investissement de 7 milliards de DH, cette dernière constitue la première phase du plus grand complexe thermosolaire au monde prévu à Ouarzazate.

C’est parti pour le plus grand complexe thermosolaire au monde !

Année 2016 historique pour le Plan solaire marocain Noor. Le 4 février à Ouarzazate (commune de Ghessate), Sa Majesté le Roi Mohammed VI présidait la cérémonie de mise en service officielle de la centrale Noor Ouarzazate I, d’une capacité de 160 mégawatts (MW). Cette dernière constitue la première phase du  plus grand complexe thermosolaire au monde en construction à Ouarzazate, constitué de Noor Ouarzazate I, II et III (510 MW), sans compter Noor Ouarzazate IV (70 MW), une centrale solaire utilisant la technologie photovoltaïque.
 Noor Ouarzazate I a été réalisée dans un délai de 30 mois sous un contrat de production IPP (Independent Power Producer). Elle a été développée sur une surface d’environ 480 hectares sur la base de la technologie thermosolaire (CSP), avec capteurs cylindro-paraboliques et une capacité de stockage de 3 heures à pleine puissance. Ce projet a mobilisé 7 milliards de DH d’investissements, financés notamment par des bailleurs de fonds internationaux, et plus de 2.000 employés, dont 85% de Marocains.

En outre, un taux de plus de 30% d’intégration industrielle a pu être atteint, à travers le recours, sur une base compétitive, à des entreprises marocaines des secteurs notamment du BTP, de la métallurgie ou encore du câblage. C’est donc un projet à forte valeur ajoutée pour le Maroc, contribuant particulièrement au développement socio-économique de la région d’implantation, au désenclavement de plusieurs villages avoisinants et à l’émergence de nouveaux produits touristiques, au service du rayonnement à l'international de la province d’Ouarzazate.

Initié en 2010, par Masen (The Moroccan Agency for Sustainable Energy), le plan Noor prévoit globalement la construction d’une série de centrales solaires à travers le pays. Cinq sites sont présélectionnés dans les régions d’Ouarzazate, Midelt, Laâyoune, Boujdour et Tata, pour accueillir des projets multi-technologiques. La réalisation du plan solaire Noor se poursuit actuellement avec la construction des deuxième et troisième centrales du complexe solaire Noor Ouarzazate (Noor II et Noor III). Leurs travaux ont été lancés par le Souverain le jour même de la mise en service officielle de Noor I. D’une puissance de 200 MW et d'une capacité de stockage de sept heures minimum, la centrale Noor II (810 millions d’euros) sera développée sur la base de la technologie CSP, avec capteurs cylindro-paraboliques. Elle occupera une surface maximale de 680 ha. Quant à Noor III (645 millions d’euros), elle utilisera la technologie thermosolaire et disposera d'une capacité de 150 MW et près de 8 heures de stockage.

Le dernier projet de Noor Ouarzazate (Noor IV), qui est donc une phase photovoltaïque, est également en cours de développement.
Les 4 centrales d’une capacité totale de 580 MW seront réalisées pour un investissement global supérieur à 24 milliards de DH, sans compter les infrastructures communes développées par Masen et l’Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE) pour les besoins des développeurs. Ces infrastructures servent les besoins de connexion électrique, de transport routier, d’adduction en eaux brute et potable, de drainage, de télécoms et de sécurité.
Les financements ont été mobilisés grâce notamment à la confiance des bailleurs de fonds internationaux dans le plan Noor, entre autres, la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, l’Agence française de développement, la Banque européenne d'investissement et la banque allemande KfW.
La réalisation du plan Noor s’inscrit dans la stratégie énergétique du Royaume dont l'objectif est de porter la part des sources renouvelables dans le mix électrique national de 42% en 2020 à 52% en 2030. Ce qui permettra au Maroc, pour la première fois dans son histoire, d’afficher une part d’électricité produite à partir de sources renouvelables supérieure à celle obtenue à partir de sources énergétiques fossiles et de réduire sa dépendance énergétique qui dépassait les 98% en 2009, à moins de 82% en 2030.

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