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Croissance de 1,9% confirmée aux États-Unis au quatrième trimestre

Croissance de 1,9% confirmée aux États-Unis  au quatrième trimestre
Sur l'ensemble de 2016, les États-Unis ont dégagé une croissance de 1,6%, la plus faible depuis 2011, après une croissance de 2,6% en 2015.

Le ralentissement de la croissance des États-Unis s'est confirmé au quatrième trimestre, une consommation des ménages dynamiques ayant été contrebalancée par une révision à la baisse des investissements des entreprises et de l'État. Le produit intérieur brut (PIB) a crû au taux annualisé de 1,9%, a annoncé le département du Commerce mardi, dans sa deuxième estimation de la croissance du quatrième trimestre, confirmant celle publiée le mois dernier. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une révision à la hausse à 2,1%.

Au troisième trimestre, la croissance avait été de 3,5% en rythme annualisé. Sur l'ensemble de 2016, les États-Unis ont dégagé une croissance de 1,6%, la plus faible depuis 2011, après une croissance de 2,6% en 2015. Les statistiques publiées depuis le début du premier trimestre sont mitigées : les ventes au détail ont augmenté en janvier, mais la construction immobilière et l'investissement en biens d'équipement des entreprises a fléchi.
Les dépenses des ménages, qui représentent plus des deux tiers du PIB, ont été revues en nette hausse, à un taux de 3,0% au lieu de 2,5% en première estimation.

Les importations ont augmenté un peu plus qu'estimé initialement, de 8,5% au lieu de 8,3%, tandis que les exportations se sont tassées, donnant un déficit commercial qui a retranché 1,70 point à la croissance du PIB, comme cela avait déjà été signalé.

Les entreprises ont constitué des stocks au rythme de 46,2 milliards de dollars au quatrième trimestre, au lieu de 48,7 milliards donnés en première estimation. Cette accumulation des stocks a ajouté 0,94 point à la croissance du PIB (contre 1,0 point en première estimation). L'investissement des entreprises a augmenté de 1,9% seulement, contre +3,1% estimé le mois dernier. C'est sa première hausse depuis plus d'un an et elle est imputable surtout au secteur pétrolier et gazier à la faveur d'une remontée des cours du brut. L'investissement minier a bondi de 23,6% et non plus de 24,3%, après une chute de 30% au troisième trimestre.

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