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La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) confirme son engagement pour la mobilité électrique. Lors de la deuxième Conférence internationale sur la mobilité durable, qui a eu lieu le 16 mai à Marrakech et dont elle est l’initiatrice, ADM a ainsi paraphé une Convention avec l’Institut de recherche sur l'énergie solaire et les énergies nouvelles (Iresen) et Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion de l'énergie et des automatismes. Celle-ci porte sur la mise en place des premières phases du projet «Services et infrastructures pour la mobilité électrique» (SIME). En vertu de cet accord, les trois acteurs conviennent d’installer, pour la phase pilote, 37 bornes de recharge pour véhicules électriques accessibles et visibles pour les usagers des autoroutes. Ce maillage électrique sera ensuite élargi à l’ensemble du réseau autoroutier national.
À ce titre, ADM s’engage à mettre en place des solutions technologiques et des pratiques de gestion maximisant les retombées économiques et sociales des investissements routiers, à améliorer les trafics en vue d’une meilleure décarbonisation des routes et à développer des solutions «Smartgrids» dans l’optique de mieux gérer les ressources électriques.
En s’appuyant sur l’expertise de l’Iresen, la Société nationale des autoroutes entend concrétiser sa démarche en faveur de la mobilité électrique à travers donc le déploiement de bornes de recharge, tout en sécurisant leurs installations et en participant aux activités en R&D du projet qui seront développées par l’Institut. Selon ADM, ce projet, qui se veut un premier pas vers une concrétisation de la mobilité électrique au Maroc, verra la naissance d'une vitrine technologique, d'une homologation spécifique pour les bornes de recharge et le développement d'un modèle de mobilité électrique qui comprendra notamment un cadre juridique et législatif.
Pour le directeur général de l'entreprise publique, Anouar Benazzouz, «le transport représente un quart des émissions à effet de serre et le véhicule électrique se présente comme une alternative efficace et durable pour réduire la consommation de combustibles fossiles». Au Maroc, où l’on dénombre plus de 3 millions de véhicules, dont 58% sont au diesel, «le remplacement du parc automobile peut permettre d’éviter l’émission de plus de 15 millions de tonnes équivalent CO2 par an», affirme-t-il.
Initié en partenariat avec la Fédération internationale des routes (IRF) et placé sur le thème «Relever les défis de l’Afrique en mobilité durable», ce rendez-vous continental a été l'occasion pour présenter les conclusions de la COP 22 pour le secteur du transport et a offert l’opportunité de débattre des défis auxquels fait face l’Afrique en matière de mobilité et de développement durable.
