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Driss Guerraoui : «Les participants ont insisté sur l'importance de renforcer l'intégration économique dans les groupements régionaux du continent»

La cinquième édition de la rencontre internationale de Dakhla, organisée les 7 et 8 décembre, a été l’occasion pour quelque 150 experts et acteurs économiques internationaux de mener une réflexion collective sur les grandes problématiques internationales du moment. Clôturée vendredi dernier, la rencontre de cette année était placée sous la thématique «La nouvelle économie mondiale : transformations structurelles, impacts et réponses des acteurs, expériences internationales comparées».

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L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique, car aucun pays de la région ne pourra s’en sortir seul. C’est l’une des conclusions majeures de la cinquième rencontre internationale de Dakhla, dont la cérémonie de clôture s’est déroulée vendredi dernier au palais des congrès de la ville. Prenant la parole en cette occasion, le président de l'Association des études et de recherches pour le développement et coordinateur du comité international pour l'organisation de la rencontre internationale de l’Université ouverte de Dakhla, Driss Guerraoui, a souligné que l'Afrique a été au centre des débats tout au long de cette rencontre. «Les participants ont insisté sur l'importance de renforcer l'intégration économique dans les groupements régionaux du continent», a-t-il indiqué. Présentant les conclusions de cette rencontre devant les 150 participants issus de quelque 41 pays, M. Guerraoui a affirmé que les pays du monde sont appelés aujourd’hui à se concerter sur une gouvernance mondiale à même de faire face aux différents dangers relatifs aux déséquilibres de la mondialisation économique.

Dans ce sens, le responsable a affirmé que les intervenants lors de cette rencontre ont tenté d’attirer l’attention sur l’émergence de nouvelles menaces, notamment les cyberattaques. Des problématiques qui nécessitent une réflexion commune afin d’éviter ce qu’on pourrait appeler des guerres informatiques, selon les intervenants. Poursuivant son intervention, l’actuel secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental (CESE) du Maroc a fait savoir que certains panels, organisés dans le cadre de cette cinquième édition de la rencontre internationale de Dakhla, ont souligné la stabilité de la croissance économique dans les pays d’Amérique latine ainsi que le positionnement de l’Asie comme locomotive de l’économie mondiale. Revenant sur la situation en Afrique et dans le monde arabe, le responsable a affirmé que le continent poursuit son développement tout en faisant face à de nombreux défis, notamment sur les plans économique, démographique, écologique et sécuritaire. Organisée cette année, sous la thématique «La nouvelle économie mondiale : transformations structurelles, impacts et réponses des acteurs, expériences internationales comparées», la rencontre, qui s’est déroulée les 7 et 8 décembre, a été suivie de plusieurs visites des projets réalisés ou en cours de réalisation au niveau de la ville de Laâyoune et ses environs. Les participants à cet événement ont également assisté à des exposés présentés par les responsables du Groupe OCP sur les projets de développement initiés dans la ville de Laâyoune dans différents secteurs socio-économiques. Pour rappel, la rencontre internationale de Dakhla, placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, a été marquée cette année par la signature d'une convention de partenariat entre plusieurs institutions africaines en vue de la création d'un nouvel espace de réflexion intitulé «Forum africain de Dakhla». Appelé à organiser une conférence annuelle au niveau de la ville, ce forum sera un espace permanent d’échange et de réflexion entre Africains et pour les grandes problématiques de l’Afrique, ont précisé les signataires de la convention lors de sa création. 

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