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Elalamy : «Le Maroc s'autorise le passage au spatial»

Elalamy : «Le Maroc s'autorise  le passage au spatial»

Le Maroc a la forte intention de devenir un acteur majeur de l’aéronautique. Deux nouveaux écosystèmes font leur entrée dans le secteur. «Les 4 premiers écosystèmes ont donné des résultats extrêmement intéressants, en particulier grâce à la qualité de nos ingénieurs et nos techniciens supérieurs. De vrais résultats qui nous permettent d’entamer une nouvelle étape. Avec nos partenaires, nous avons décidé de créer deux nouveaux écosystèmes. Le premier est celui des moteurs. En fin de compte, la partie la plus complexe d’un avion et la plus recherchée», a déclaré au «Matin-Éco», Moulay Hafid Ealamy, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, venu inaugurer l’édition 2017 de l’Aerospace Meetings Casablanca qui a démarré mardi. Le second écosystème concerne les matériaux composites. Un segment important permettant le développement, le choix et l’utilisation de matériaux de dernière génération pour des avions plus légers et moins gourmands en carburants.
Autre bonne nouvelle pour les 600 participants du monde aéronautique à cet événement qui ferme ses portes aujourd’hui : le Maroc confirme son choix de se diriger vers l’industrie spatiale. «Nous allons nous autoriser le passage au spatial. Car nous estimons que nous pouvons apporter une contribution à cette industrie», a déclaré Elalamy lors du discours d’ouverture de ce salon. La situation actuelle du Maroc sur l’échiquier mondial de l’aéronautique encourage à prendre cette décision. Aujourd’hui, des donneurs d’ordres mondiaux le choisissent de plus en plus comme pays fournisseur. «Le Royaume est considéré comme la plateforme la plus compétitive aux portes de l’Europe», a souligné le ministre. Pour preuve, l’écosystème Boeing à Tanger. «C’est le premier écosystème purement économique, non en compensation», a précisé Elalamy. En d’autres termes, Boeing a investi au Maroc pour sa compétitivité, «mais pas en compensation d’une quelconque contrepartie». 
Le taux d’intégration, fer de lance pour le Maroc, est quant à lui en constante amélioration. «Il était de 17% en 2015. Aujourd’hui, il progresse de manière très encourageante et sera bientôt révélé», a déclaré Elalamy.  Le Royaume compte 130 entreprises, dont 2 à capitaux marocains. «12.500 personnes travaillent déjà dans cette industrie. Nos ingénieurs sont tellement au point aujourd’hui qu’ils s’exportent», a déclaré Karim Cheikh, président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales. 
Autant d’éléments qui font du Maroc un acteur sérieux dans cette industrie dont le carnet de commandes mondiales est estimé, selon Boeing, à 41.030 nouveaux appareils d'ici à 2036, pour une valeur de 6.050 milliards de dollars.  
 

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