Menu
Search
Jeudi 28 Mars 2024
S'abonner
close
Accueil next Conférence Internationale Du Sucre

états-Unis d'Amérique

No Image

Principaux indicateurs économiques en 2016
(résultats provisoires)
Croissance PIB (%) : 1.8
Inflation (moyenne annuelle) : 0.8
Dette publique / PIB (%) : 108.0

Points forts

• Flexibilité du marché de l’emploi
• Le plein emploi est aussi un des objectifs de la Réserve Fédérale
• Rôle prédominant du dollar dans l’économie mondiale
• Près de 60% de la dette publique détenue par les résidents
• Autonomie énergétique grandissante

Points faibles

• Faiblesse du taux d’emploi
• Moindre flexibilité géographique des ménages
• Polarisation de la vie politique
• Baisse du taux de fécondité
• état vétuste de nombreuses infrastructures

Évaluation des risques

• La consommation des ménages soutient l’activité, mais il y a des points de faiblesse

En 2015, la croissance est restée soutenue malgré un premier trimestre marqué par un hiver très rigoureux et de fortes grèves des dockers de la côte ouest. En 2016, la croissance devrait nettement diminuer en raison de performances médiocres sur la première partie de l’année et se situer en-dessous de son potentiel de 2%.
La consommation privée (près de 70% du PIB) sera de nouveau soutenue par la baisse du chômage qui passerait sous les 5% et la progression de l’emploi, suggérant une remontée en 2016 du taux d’emploi (62,8%) qui demeure inférieur à son niveau d’avant la crise financière (66% en moyenne entre 2003 et 2007). L’amélioration de l’emploi favorise les augmentations salariales. Depuis la remontée de son principal taux directeur en décembre 2015 (la première en 7 ans), la banque centrale américaine (Fed), a maintenu un statuquo compte tenu de la faible inflation, de la fermeté du dollar et de la mollesse de la croissance économique mondiale. Le faible coût du crédit favorise la poursuite de la remontée de l’activité et des prix sur le marché du logement neuf et ancien et, donc, l’extraction hypothécaire. Cependant, certains indicateurs se sont récemment détériorés. Ainsi, après avoir atteint des niveaux historiquement élevés en 2015, les ventes de voitures s’inscrivent à la baisse depuis le début de 2016 indiquant que le processus de rattrapage touche à sa fin. En outre, l’augmentation des prêts automobiles à risques, dit «subprime», comme, d’ailleurs, celle des prêts étudiants, doit être surveillée. Enfin, si les prix des logements et les ventes de logements neufs continuent de progresser, les ventes dans l’ancien, les permis de construire et les démarrages de chantier semblent plafonner.

• Le dollar devrait rester fort au détriment des exportations manufacturières
Alors que la Banque centrale européenne semble décider à maintenir ou à accentuer le caractère accommodant de sa politique monétaire, la FED semble, au contraire, s’orienter vers un resserrement de la sienne. Dans cette perspective, le dollar devrait s’apprécier davantage face à la monnaie unique en 2016. Son niveau élevé renchérit le coût des produits américains, en particulier des biens manufacturiers, dans un contexte, à la fois, de faible rebond des économies partenaires européenne, et japonaise, et de ralentissement de la croissance chinoise. Ce contexte pèsera sur la croissance des exportations et favorisera celle des importations portées, en outre, par le dynamisme de la consommation. Cependant, l’augmentation du déficit hors énergie pourrait être compensée par la quasi-disparition du déficit énergétique, permettant une stabilisation du déficit courant. 
(Source : Coface.com)


Les objectifs de l'Accord de libre-échange nord-américain

L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) est un traité ayant instauré une zone de libre-échange (libre circulation des biens et des capitaux) entre les États-Unis, le Mexique et le Canada. Il a été conclu le 17 décembre 1992, et est entré en vigueur le 1er janvier 1994. Les objectifs pour les gouvernements impliqués sont inscrits dans le préambule de l’accord :
• Renforcer les liens privilégiés d’amitié et de coopération entre leurs nations.
• Contribuer au développement et à l’essor harmonieux du commerce mondial ainsi qu’à l’expansion de la coopération internationale.
• Créer un marché plus vaste et plus sûr pour les produits et les services produits sur leurs territoires.
• Réduire les distorsions du commerce.
• Établir une réglementation claire et mutuellement avantageuse de leurs échanges commerciaux.
• Assurer un environnement commercial prévisible propice à la planification d’entreprise et à l’investissement.
• Faire fond sur leurs droits et obligations aux termes de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce et d’autres instruments multilatéraux et bilatéraux de coopération.
• Accroître la compétitivité de leurs entreprises sur les marchés internationaux.
• Favoriser la créativité et l’innovation et encourager le commerce de produits et de services faisant l’objet de droits de propriété intellectuelle.
• Créer de nouvelles possibilités d’emploi et améliorer les conditions de travail et le niveau de vie sur leurs territoires respectifs.
• S’acquitter de tout ce qui précède d’une manière compatible avec la protection et la conservation de l’environnement.
• Préserver leur liberté d’action relativement à la sauvegarde du bien public.
• Promouvoir le développement durable.
• Renforcer l’élaboration et l’application des lois et règlements en matière d’environnement.
• Protéger, accroître et faire respecter les droits fondamentaux des travailleurs.
Selon ces gouvernements, entre 1994 et 2008, les échanges commerciaux entre partenaires de l’ALENA ont plus que triplé, atteignant 946 milliards de dollars. Sur la même période, la taille de l’économie nord-américaine a quant à elle doublé. En 2008, le produit intérieur brut agrégé des États-Unis, du Canada et du Mexique a dépassé les 17.000 milliards de dollars, contre 7.600 milliards en 1993.
(Source : Finance de marché)

Lisez nos e-Papers