Le Fath de Rabat est fixé. Après son brillant parcours en phase de poule, les coéquipiers de Mohamed Fouzir défieront l’Espérance de Tunis en demi-finale. Le représentant du Maroc devra donc élever encore un peu plus son niveau de jeu pour espérer inquiéter une formation tunisienne expérimentée, habituée aux grands rendez-vous. Cette rencontre va permettre aux jeunes joueurs fussistes de se mesurer à l’une des références africaines en matière de discipline et de rigueur tactique. Cela dit, le Fath n’a rien à perdre dans ce match. Walid Regragui, auteur d’un travail remarquable depuis son arrivée à la tête du club il y a trois ans, dispose de plusieurs atouts pour déjouer les pronostics. Le premier est le jeu collectif. Depuis le début de ce championnat, le représentant du Maroc a ébloui par son jeu chatouillant et efficace. D’ailleurs, la ligne d’attaque fussiste a scoré à sept reprises en 3 matchs, soit une moyenne de plus deux buts par rencontre. Le second atout est l’esprit de groupe et la combativité. La rencontre face à l’Espérance va sûrement pousser les joueurs du FUS à se transcender puisque ce match prend, mine de rien, les allures d’un derby maghrébin.
Néanmoins, le FUS fait parfois preuve d'égarement en défense, en témoignent les quatre buts encaissés. Regragui est donc appelé à corriger les lacunes défensives de son groupe au risque de le payer cash face à l’équipe tunisienne. L’autre demi-finale opposera ce mercredi Al Ahly d’Égypte et à Al Fayçali de Jordanie. Une rencontre à priori à la portée des Égyptiens, mais attention à la formation jordanienne qui n’a rien à perdre dans ce match.