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Feuille de route de S.M. le Roi pour le développement du football africain

Le premier symposium de la Confédération africaine de football, organisé sous le Haut Patronage de S. M. le Roi Mohammed VI, s’est ouvert mardi au Palais des Congrès à Skhirat. La cérémonie d’ouverture de cette manifestation de deux jours a été marquée par le message royal adressé aux participants. La lecture de la lettre royale a été donnée par Rachid Talbi Alami, ministre de la Jeunesse et des sports, en présence de Saad Eddine Et Othmani, Chef du gouvernement, Habib El Malki, président de la Chambre des représentants, et plusieurs autres personnalités.

Feuille de route de S.M. le Roi pour le développement du football africain
Ph. Saouri

Tout le gotha du sport africain est réuni à Skhirat pour discuter de l’avenir du football africain. Quelque 500 personnes représentant 55 associations membres ont été conviées à cette manifestation, avec à leur tête Ahmad Ahmad, président de la CAF, Gianni Infantino, président de la FIFA, Fouzi Lekjaa, président de la FRMF, et plusieurs personnalités sportives continentales et mondiales. La cérémonie d’ouverture a été marquée par la lecture de la lettre royale aux participants. Riche en orientations, la lettre royale a ratissé large, n’omettant aucune des problématiques du football africain. À cet effet, le Souverain a exhorté les participants à assurer les conditions propices à l’expression et à l’épanouissement des talents de jeunes.

«Si l’Afrique puise sa richesse dans les ressources naturelles qu’elle recèle, elle la tire, avant tout, de ses jeunes, qui représentent les deux tiers de la population du continent. D’ailleurs, nous faisons confiance à cette jeunesse et avons foi dans sa capacité à prendre une part active dans l’essor auquel nous aspirons tous, et ce, pour autant que nous lui assurions les conditions propices à l’expression et à l’épanouissement de ses talents». La lettre royale a, dans ce sens, montré l’importance de développer la pratique sportive et du football en particulier. «Dans cette optique, le développement de la pratique sportive, toutes branches confondues, et du football en particulier, est l’un des préalables essentiels pour renforcer les compétences des jeunes, assurer leur insertion dans leur environnement socio-économique et accroitre leur immunité contre toutes formes de déviance et d’extrémisme.

Le but ultime est de les dissuader de risquer leur vie et de compromettre leur avenir en empruntant le chemin de l’immigration illégale». Pour y remédier, il va falloir relever le défi de la rénovation et de la modernisation. Dans ce sens, le Souverain précise qu’il devient impératif de se mettre au diapason des évolutions accélérées du sport : «Le football africain est appelé, aujourd’hui plus que jamais, à relever les défis de rénovation et de modernisation qui se posent à lui, et à se mettre au diapason des évolutions accélérées du sport mondial. Cet ancrage ne pourra être atteint que par l’ancrage de la bonne gouvernance au sein des organes de gestion, l’amélioration qualitative de la formation, le développement des infrastructures et la mise en place des conditions d’accès au monde du professionnalisme. Il importe aussi de renforcer les outils de commercialisation du produit footballistique africain et de trouver un équilibre entre le développement d’un football d’élite et le football de masse».

Solidarité avec le continent

Cet aspect ô combien cher au Souverain n’a pas été omis dans la feuille de route. Dans ce sens, la lettre royale préconise la nécessité de travailler conjointement avec l’ensemble des pays africains à l’intérieur de ces institutions. «Nous avons œuvré pour le retour du Maroc à sa place naturelle au sein des institutions africaines avec, au premier chef, l’Union africaine et le Comité exécutif de la Confédération africaine de football ; convaincus que nous sommes de la nécessité de travailler conjointement avec nos frères, à l’intérieur de ces institutions, pour faire prévaloir les causes du continent et défendre ses intérêts». Impossible de parler de solidarité avec le continent sans parler de la politique de solidarité vis-à-vis des pays du continent et de l’importance de la coopération interafricaine. Les conventions de partenariat (Plus de 34) que la FRMF a signées en sont le parfait exemple. 

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