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Gianni Infantino déloge l’inamovible Sepp Blatter

Élu à la tête de la FIFA le 26 février 2016, Gianni Infantino a bousculé une institution dont les méthodes de management et de gestion avaient atteint leurs limites. L’Italo-Suisse souhaite incarner le changement, dont les mécanismes tardent à s’installer.

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Le 26 février 2016, sous un tonnerre d’applaudissements, Gianni Infantino a été élu président de la FIFA, succédant ainsi à Sepp Blatter, débarqué et suspendu pour 6 ans de toute activité liée au football, à la suite d’un chapelet de scandales qui a également coûté sa place à Michel Platini, ancien président de l’UEFA. Infantino a alors promis d’incarner le changement dans une instance qui n’en a pas connu depuis la prise de pouvoir de Joao Havelange, puis de Blatter. Quatre décennies où le Brésilien puis le Suisse ont géré l’une des organisations les plus puissantes dans le monde, comme s’il s’agissait d’une PME familiale. Passe-droits, rétro-commission, corruption… Tout le monde, hormis les bénéficiaires, criait au scandale et à la corruption, mais personne avant la descente de la police suisse et du FBI ne voyait le problème en face. Infantino est donc venu pour opérer la refonte de l’organisation mondiale. Si la limitation des mandats a été actée tout comme l'élargissement du Conseil ou une place plus importante pour le football féminin, la transparence promise dans les rémunérations ne s'applique pour le moment qu'au président (1,5 million de francs suisses soit 1,4 million d'euros de salaire annuel). Pour garantir l'avenir de la FIFA, après un exercice 2015 difficile, l'Italo-Suisse a sorti de son chapeau une autre réforme inattendue : faire passer le format de la Coupe du monde de 32 à 48 équipes.

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