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Dans le cadre de son projet «Appui à l’amélioration de la qualité et de la pérennité des services médico-sociaux au Maroc», Handicap International organisera prochainement une formation au profit des personnes ayant une déficience visuelle, membres de l’établissement Louis Braille, dans le but d’améliorer leur autonomisation. Intitulée «Relations professionnels-familles pour l’autonomisation des adultes ayant une déficience visuelle», cette formation vise à élaborer un document de recommandation sur l’accompagnement à l’insertion économique et sociale des personnes ayant une déficience visuelle, adapté au Maroc.
«L’établissement Louis Braille a fait le choix d’une formation sur les relations entre professionnels/bénévoles de l’établissement et de l’association mère et les familles des usagers/membres de l’association ayant une déficience visuelle, pour renforcer sa capacité à accompagner le processus d’autonomisation et autodétermination de ses usagers. Les familles sont aujourd’hui vues comme un frein à cette autonomisation par les professionnels et les membres associatifs. Ils souhaitent donc mieux comprendre comment appuyer la personne ayant une déficience visuelle pour s’autonomiser, avec ou contre l’accord de sa famille. L’enjeu de cette formation sera donc moins la question de la déficience visuelle que celle des relations à développer entre des professionnels et des familles, dans un contexte où, à l’heure actuelle, les professionnels voient très peu les familles au sein de l’établissement», explique Handicap International.
«À la fin de la formation, les participants devraient comprendre les principes, les objectifs et les enjeux de la relation entre les professionnels et les familles des usagers et identifier les principaux facilitateurs et freins à cette relation pour l’autonomisation des personnes usagers de l’établissement ou membres de l’association. Les participants devraient également être capables d’adopter les postures, comportements positifs et bienveillants permettant une communication constructive avec les familles et développer au moins deux outils permettant d’encourager et d'améliorer l’expression de choix ou la participation des adultes ayant une déficience visuelle auprès de leurs familles», ajoute Handicap International.
