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Le comité provincial de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) a tenu, récemment, une séance de travail élargie, la dernière au titre de l’exercice 2016, consacrée à l’approbation de plusieurs projets au profit des populations rurales et urbaines. Il a ainsi examiné les projets proposés pour en approuver 62, moyennant une enveloppe de plus de 49 millions de dirhams, où la contribution de l’INDH s’élève à 27 millions de dirhams. Au total, 116.000 bénéficiaires sont concernés par cette tranche consacrée à la lutte contre l’exclusion sociale et au programme transversal.
Il ressort de ce programme que les villes de Khouribga, Oued-Zem et Bejaâd bénéficieront de 55 projets d’un coût global de 30 millions de dirhams environ.
Ces projets concernent le renforcement des infrastructures de base, l’animation socioculturelle et sportive, la création d’activités génératrices de revenus, le revêtement des trottoirs, la construction de terrains de sports de proximité, l’extension du centre socio-éducatif au profit des familles de la résistance et le renforcement des équipements des centres d’hémodialyse. En ce qui concerne la deuxième tranche du programme transversal, le comité a approuvé 7 projets bénéficiant à quelque 1.273 personnes, d’un coût estimé à 19 millions de dirhams, dont plus de 2 millions de dirhams à la charge de l’INDH. Ce programme se distingue par la création de trois activités génératrices de revenus et d’autres actions destinées à l’amélioration des services sociaux, au renforcement de l’infrastructure de base, aux besoins médicaux d’urgence (SAMU) et à l’animation socioculturelle et sportive. Par ailleurs, le comité a, par la même occasion, approuvé son règlement intérieur.
Lors de son intervention, Abdellatif Chadali, gouverneur de la province de Khouribga, a dressé un bilan de l’INDH qui s’avère positif à travers des actions ciblées répondant aux besoins des citoyens. «Afin de réussir les objectifs de l’INDH, il faut veiller à l’achèvement des projets en souffrance, le suivi permanent des porteurs de projets, y compris les communes, le respect du plafonnement financier des projets lié au programme transversal, la délégation de la maîtrise d’ouvrage aux communes possédant les compétences requises, la mise en œuvre des recommandations formulées par les auditeurs, l’engagement des jeunes dans les organes de gouvernance et l’accélération du processus des initiatives locales de développement», a-t-il indiqué.
