Une chance inouïe pour Harwan Red, dont le rêve fut exaucé à travers cette prestation qui lui fait chaud au cœur et constitue un grand pas dans son parcours plastique. Un vrai exploit, comme le souligne cet artiste très dévoué pour son art, où il trouve toute sa plénitude et son équilibre. Mais il faut dire qu’il a bien peiné pour arriver là. Car ses débuts n’étaient pas des plus simples. Il a fallu qu’il gravisse les échelons petit à petit pour atteindre son but. Celui d’être cité parmi les noms très connus de l’univers plastique.
Une consolation qui lui fait oublier les moments durs qu’il a traversés, dans certaines périodes, avant d’arriver à cette étape glorieuse de sa vie.
«C’est vrai que je ne pouvais pas croire que tout ceci allait se produire un jour. Mais quand j’y pense, je constate que c’est le fruit d’un travail acharné et d’une persévérance constante, en plus de tous les rêves que je caresse et qui animent mon parcours d’artiste. Malgré les hauts et les bas par lesquels j’ai dû passer, je n'ai jamais cessé de croire en un avenir meilleur et plein d’espoir. J’ai retrouvé cet optimisme dans l'art, notamment la peinture qui m'a aidé à redonner un sens à ma vie», souligne Harwan, rappelant que cet art lui a redonné beaucoup de confiance et lui a permis de gagner différentes médailles et des titres de reconnaissance dans plusieurs pays (Belgique, Chine, Italie, États-Unis) où il a exposé ses toiles.
Dernièrement, il s’est vu attribuer un «Golden Artistic Awards 2016», un «Prix d’honneur» à Bruxelles (Belgique) du meilleur réalisateur et un «Prix d’honneur» qui lui ont été octroyés par le maire, au Brukmer film festival. Ce qui le motive à aller de l’avant et à faire en sorte de développer ses techniques artistiques qui lui ont valu du respect et beaucoup d’encouragement de la part des professionnels et des artistes qui l’ont devancé. Toutefois, en dehors de la peinture, son ami et compagnon quotidien, Harwan Red est aussi réalisateur et écrivain. Il a publié un ouvrage intitulé «L'art thérapie, l'opportunité d'une seconde vie» qu’il a déjà présenté dans certaines villes, dont Bruxelles et Rabat, dans l’attente d’aller sous d’autres cieux pour dévoiler son expérience de thérapie par l’art.
«Effectivement, je vais effectuer une série de conférences dans plusieurs grandes villes du monde, afin d’expliquer au public les bienfaits de l'art thérapie.
Ma mission est de témoigner de ce que l'art thérapie a fait pour moi et d'expliquer au public comment la pratique régulière d'une discipline artistique peut aider les individus à se libérer du douloureux carcan dans lequel nous enferment des maux tels le stress, la déprime, le burn-out… qui minent notre société de plus en plus matérialiste», précise Harwan.
Par ailleurs, l’agenda de l’artiste Harwan compte, également, sa participation au prestigieux festival «Eat Brussels» où les organisateurs offrent à leurs partenaires une œuvre d’art pour célébrer leur fructueuse collaboration. À cette occasion, Harwan va réaliser neuf peintures inspirées de l'iris (la fleur emblème de la Région de Bruxelles-Capitale) et déclinées aux couleurs des régions partenaires. «C’est une façon originale de souligner symboliquement la force des liens de ces partenariats. Ces créations particulières seront mises en valeurs par un show case participatif où le public présent lors de l'événement sera donc invité à apporter une touche personnelle aux œuvres que je propose».
Mais l’événement ne s’arrêtera pas là, puisque les œuvres d'art réalisées par Harwan voyageront dans différentes capitales, comme Kiev, Québec, Berlin, Budapest, Pékin et Rabat, partenaires de la Région de Bruxelles-Capitale. Une autre initiative qui s’ajoute aux multiples projets de Harwan, notamment «La semaine de l’art et du coloriage» qu’il a animée avec succès à Rabat (au Théâtre national Mohammed V et à la Galerie Bab Rouah), puis son exposition «Art et poésie», sur invitation du maire de saint-Josse à Bruxelles, Émir Kir.