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Coup dur pour la Fédération royale marocaine de basketball et son président Mustapha Aourach, qui ne s’était pas fait que des amis dans la sphère du basketball marocain après avoir pris des décisions très contestées. Le tribunal de Première Instance de Rabat a rendu son verdict le 8 novembre, suite au recours déposé par les clubs de l’IR de Tanger et de Watya de Tan Tan, qui se sont opposés à la légalité de l’Assemblée générale ordinaire du 26 mars dernier, tenue avec cinq mois de retard et boycottée par plus de 20 ligues et plusieurs clubs. Le verdict du 8 novembre a été ainsi l’invalidation de ladite AG et de toutes les décisions qui y ont été prises. La FRMBB n’aurait pas respecté l’article 17 des statuts de la fédération (tenue de l’AGO avant l’entame de la saison sportive) et ignoré l’inclusion de plusieurs points cruciaux à l’ordre du jour.
L’Assemblée générale élective du 26 novembre, elle, serait bel et bien tenue, selon un communiqué publié vendredi et signé par le président de la FRMBB assurant que «malgré les manigances des détracteurs, mus par des aspirations purement personnelles… L’AG du 26 novembre aura lieu en son temps initial». La décision du Tribunal de Rabat vient compliquer davantage la situation du bureau dirigeant de la FRMBB et de son président, décriés par plusieurs composantes du basket national. En effet, sept clubs de la première division auraient adressé une lettre au ministre de la Jeunesse et des sports pour solliciter son intervention en mars dernier, reprochant à Mustapha Aourach une gestion hasardeuse de la balle orange au Maroc et des privilèges accordés à un certain cercle sans les autres. Après l’Afrobasket 2017, l’instance fédérale avait lourdement sévi en suspendant l’ensemble du bureau dirigeant de la Renaissance Ittihad Tanger et en adressant un avertissement au bureau dirigeant du Maghreb de Fès, deux clubs qui avaient boycotté l’AG du 26 mars. Le président de l’IR Tanger, Abdelouahed Boulaïch, a été suspendu pour une durée de 5 ans ferme et le secrétaire général, Mohamed Ouahbi Laaroussi, a écopé d’une année de suspension ferme et d’une autre en sursis. La décision du tribunal de Première Instance de Rabat pourrait écourter le séjour du bureau dirigeant actuel de la FRMBB, si le ministère de la Jeunesse et des sports venait à réagir en désignant un comité provisoire pour diriger la Fédération.
