Menu
Search
Mercredi 24 Avril 2024
S'abonner
close
Mercredi 24 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Salon international de l'agriculture de Meknès

L’usage du cash coûte 2 milliards de DH par an !

Casablanca a abrité hier le premier forum dédié au paiement mobile. Baptisé M-Pay Forum, cet évènement a été organisé par «CioMag», magazine dédié au secteur des TI, en collaboration avec la Fédération marocaine des technologies de l'information, des télécommunications et de l'offshoring (Apebi). Cette première édition a connu la participation des acteurs marocains et internationaux du paiement mobile.

L’enjeu est de taille, note Saloua Karkri-Belekiz, présidente de l’Apebi. Le marché marocain du Mpaiement représente, en effet, pas moins de 400 milliards de DH, selon l’Apebi. Une estimation qui se base sur le constat que, malgré des coûts relativement élevés, les paiements par chèques, cartes, virements ou prélèvements bancaires subsistent même si les volumes sont très faibles (4 à 5 transactions annuelles par habitant). C’est dix fois moins que dans les pays émergents, souligne la Fédération. Pour renverser cette situation, une plateforme nationale de paiement mobile devra être dévoilée en septembre prochin. Ce choix a fait l’objet d’un débat animé, lors du premier panel de ce forum. Il a été défendu par trois intervenants, à savoir Ahmed Rahhou, PDG de CIH Bank, Ghassane Elmachrafi, directeur des Services Opérateurs Inwi et Samira Khamlichi de Wafacash. Leurs arguments reposent notamment sur le coût élevé (2 milliards de DH par an), mais disséminé de l’usage du cash pour les acteurs, l’économie d’échelle que permettra cette interopérabilité, le choix que cette plateforme donnera aux usagers, la rétention dans le circuit de plus de 200 milliards de DH que représente la monnaie fiduciaire. Par contre, Mehdi Bouzoubaa, directeur de la Division PAAS (Payment as a service) à S2M ne s’est pas montré enthousiaste pour l’intervention de la régulation dans ce domaine et préfère «laisser s'exprimer le marché», craignant que cette intervention ne freine l’innovation. Un point de vue qui s’est révélé minoritaire. 

Lisez nos e-Papers