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La 2e édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain dédiée à Leïla Alaoui

Cet événement se déroulera simultanément dans huit lieux parisiens : l’Institut du monde arabe, la Maison européenne de la photographie, la Cité internationale des arts, la Mairie du 4e arrondissement, la Galerie Binome, la Galerie Clémentine de la Féronnière, la Galerie Photo 12 et la Galerie Thierry Marlat.

La 2e édition de la Biennale des photographes  du monde arabe contemporain dédiée à Leïla Alaoui
Œuvre de Hicham Benohoud, série «Acrobatics».

L’Institut du monde arabe (IMA) et la Maison européenne de la photographie (MEP) présentent la deuxième édition de la Biennale des photographes du monde arabe contemporain qui ouvrira ses portes le 13 septembre. Cet événement se déroulera simultanément dans huit lieux parisiens : l’IMA, la MEP, la Cité internationale des arts, la Mairie du quatrième arrondissement, la Galerie Binome, la Galerie Clémentine de la Féronnière, la Galerie Photo 12 et la Galerie Thierry Marlat, dessinant un parcours pluriel à travers les différents regards des photographes contemporains sur le monde arabe. Les travaux de cinquante artistes seront répartis dans ces différents espaces. Cette édition est dédiée à Leïla Alaoui, tragiquement disparue alors que ses portraits de Marocains étaient exposés à la MEP, dans le cadre de la première Biennale. Selon Gabriel Bauret, commissaire général, le projet de cette deuxième édition est d’approfondir l’exploration de certains territoires du monde arabe et de la création photographique qui s’y développe, alors qu’en 2015, les créateurs de la manifestation étaient davantage motivés par une approche généraliste, avec le souci de ne négliger aucune des grandes régions de ce monde.

«Aujourd’hui, après avoir opéré ce tour d’horizon, il était donc logique de “zoomer” sur un territoire en particulier et d’y interroger la pratique de la photographie : quels sont les sujets traités, sous quelle forme ? Et c’est le parti pris de l’exposition présentée à l’IMA : le choix s’est porté sur la Tunisie, un pays du Maghreb dont les pratiques artistiques contemporaines sont peu souvent mises en avant, relativement par exemple à celles du Maroc. On retiendra également le terme “contemporain”, car c’est la photographie d’aujourd’hui qui est ici concernée», a-t-il précisé.

Plusieurs artistes marocains participeront à cette biennale, dont Hicham Benohoud, exposé à la MEP. Selon Jean-Luc Monterosso, directeur de la MEP, les séries «The Hole» et «Acrobatics» de cet artiste ont en commun de présenter un chez soi, celui des modèles qu’il saisit dans des mises en scène techniques, réalisées dans sa ville natale, Marrakech. Dans la première série, les modèles intègrent littéralement les espaces de leur habitat. Hicham Benohoud sollicite le concours d’ouvriers et de maçons s’affairant à la réalisation de trous dans les murs, au sol ou au plafond. Il demande ensuite à des familles de se placer dans ces trous faits au sein de leur propre maison, afin de réaliser la prise de vue. Assimilés à l’espace physique, ils deviennent métaphore de l’unicité d’un chez soi, qui englobe l’espace matériel, temporel, humain et spirituel dans lequel ils vivent quotidiennement.
Déclinant cette idée, Hicham Benohoud a ensuite photographié pour la série «Acrobatics» plusieurs acrobates officiant sur la place touristique de Jemaa El-Fna. Les extrayant du contexte public, il leur a proposé de prendre la pose, selon les figures qu’ils réalisent habituellement devant les passants, mais chez eux cette fois, dans l’intimité de leur habitation et entourés des membres de leur famille. 

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